Le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a procédé ce lundi, lors de la cérémonie d’ouverture du 9ème Forum mondial de l’eau, à la remise de la septième édition du Grand Prix Mondial Hassan II pour l’Eau, décernée à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), en la personne du Haut-Commissaire de l’organisation Hamed Diané Séméga.
Le lauréat de la 7ème édition du Grand Prix Mondial Hassan II a été récompensé pour son engagement sur le thème «La sécurité de l’eau dans les territoires pour le développement durable et la sécurité alimentaire».
« Les membres du comité permanent et ceux du jury du Grand prix ont décidé d’attribuer à l’unanimité le titre de lauréat de la 7eme édition du Grand prix Mondial Hassan II de l’eau à l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) », a déclaré Nizar Baraka, ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau.
D’après lui, ce choix a été motivé par le fait que cette institution « joue un rôle exemplaire puisqu’elle agit non seulement en faveur de la concrétisation de la sécurité hydrique, alimentaire et énergétique du grand bassin frontalier le fleuve Sénégal mais surtout elle promeut la paix, la prospérité et le développement territorial de ses pays membres ».
Ému par cette distinction, le Haut-Commissaire de l’OMVS a tenu à saluer le travail des précurseurs de cet organisme. » Il y a 54 ans, jour pour jour, le 21 mars 1968, quatre chefs d’Etat d’Afrique de l’ouest. Le Président Ahmed Sékou Touré, le Président Modibo Keita, le Président Moctar Ould Dada de Mauritanie et le Président Léopold Sedar Senghor ont renoncé au confort de Conakry pour faire le périple qui leurs menèrent au cœur du Fouta Djallon à l’abri pour y créer l’organisation des Etats riverains du fleuve Sénégal ».
« Notre organisation dès sa naissance a été une organisation pour la paix, forgée sur un socle africain universel qui est celui de la solidarité », a indiqué Hamed Diané Séméga, Haut-Commissaire de l’OMVS.
Il a magnifié le leadership du Président Macky Sall pour avoir porté la question de l’eau au cœur des débats « pour que l’eau ne soit pas oubliée des questions climatiques ».