La date des élections législatives est connue mais l’opposition semble loin d’être emballée.
Et pour cause, elle estime que le fichier actuel est loin de remplir les garanties de fiabilité et d’équité devant permettre une organisation libre et transparente du scrutin. Et Aldiouma SOW, chargé des élections du PASTEF, d’étaler leurs craintes.
« Nous exigeons toujours l’adoption du décret qui organise l’accès permanent au fichier électoral conformément à la recommandation des experts évaluateurs sur ce point et actée comme consensus par la plénière de la commission nationale du dialogue politique. Nous souhaitons également que l’article 66 du code électoral soit reformé pour contraindre la DAF à suivre les conclusions issues des Comités électoraux créés au niveau des préfectures et sous-préfectures et chargés de discuter de la configuration dans les communes de la carte électorale », plaide -t-il.
A ceux qui disent que l’opposition a gagné avec le même fichier électoral qu’elle refusait au début, Aldiouma SOW fait cas de manœuvre du régime qui, selon lui, « a confectionné un fichier électoral qui lui assure une forte mobilisation électorale dans des zones qui lui sont acquises et de pouvoir orchestrer une compilation du vote dans les zones qui lui sont défavorables ».