Nous aurions bien nous garder de discuter avec un con car cette posture l’instruit tandis qu’il nous fatigue et nous abrutit. Toutefois, il est des moments où répondre à des attaques gratuites personnelles par le mépris équivaut à adopter l’attitude stérile du spectateur. Loin de nous l’intention de vouer aux gémonies le président du parti VISA. Nous n’en avons pas la capacité ni, peut-être, le titre.
Toutefois comme disait l’autre aucune religion n’est au dessus de la vérité toujours triomphante. Nous aurions pu nous départir du besoin incompressible de la rétablir pour que nul n’en ignore si Déthie Diouf s’était contenté de déclarer, même à haute et intelligible voix, sa transhumance de la coalition Siggi dirigée par Abdoulaye Dièye à la coalition Bennoo Bokk Yaakar. Nous lui concédons de l’avoir fait de manière fracassante.
Par contre, ce qui n’est ni acceptable ni compréhensible, c’est que M Diouf a eu l’outrecuidance de jeter l’opprobre sur son désormais ex allié et tête de liste communale et départementale de la coalition Siggi après l’avoir subtilement « déplumé » pour l’obtention du récépissé de son parti. En occurrence l’utile et le courageux Abdoulaye Dièye. En lieu et place d’un gentleman’s agreement qui aurait au moins le mérite de laisser intact le peu de crédibilité qui lui restait, Déthié Diouf n’a trouvé rien de mieux de dire à l’endroit de M Dieye » qu’il n’a la maturité requise pour diriger une localité mais aussi quon ne dirige pas une Mairie comme on l’aurait fait pour une entreprise ».
Quelle insulte à l’intelligence des thiessois!. Quelle fumisterie émanant d’un homme qui aspire à presider aux destinées de Thies? Si le ridicule tuait, Déthié Diouf serait réduit à sa plus simple expression. Il aurait disparu comme une pot de chagrin pour ne pas avoir à remuer le couteau dans la plaie béante des populations de Thies. Ce après avoir les avoir poignardés dans le dos.
Comble d’imposture que de soutenir qu’on ne gère pas une collectivité locale de la même manière qu’on dirige une entreprise !
Nous ne nous rappelons plus le nombre de fois où nous avons entendu des hommes politiques établir une comparaison pertinente et raisonnable entre la gestion d’une entreprise et celle d’une localité.
La mauvaise foi de M Diouf est démentie par la réalité: Abdoulaye Dièye est un dirigeant de plusieurs entreprises acquises au prix de plusieurs années de sacrifices, de la compétence et surtout de valeurs humaines que des « prostitués politiques » gagneraient à s’appropier. Au nom de la préférence régionale,
Elles emploient des centaines de jeunes affranchis des affres du chômage. Rien que pour cette performance- c’en est bien une-Abdoulaye Dièye devrait inspirer le respect à défaut de la retenue.
Que dire de sa consécration récente de meilleur chef d’entreprise plus que regardant dans la mise en oeuvre de ses responsabilités sociétales ( RSE) par des actions d’envergure nationale qui ont impacté sur le quotidien de couches vulnérables. Que Déthié Diouf nous fasse le bilan des actes qu’il a posés pour contribuer à l’épanouissement des femmes, l’insertion des jeunes et l’assistance aux couches défavorisées? Non! Déthié Diouf n’a pas quitté la coalition Siggi de son propre gré. Il y a été chassé par la sélection naturelle qui s’opère dans les groupes humains à des périodes cruciales et fatidiques de leur existence. Abdoulaye Dièye et ceux qui sont épris de sa personne devraient plutôt se réjouir qu’une force divine ait extrait l’ivraie de la bonne graine.
Elle est symbolisée par des hommes de valeur représentatifs de toutes les catégories sociales de la population qui ne cessent de faire acte d’allégeance politique à Abdoulaye Dièye dans l’intérêt supérieur des thiessois.
Pas pour de l’opportunisme ou des prébendes mais bien par conviction.
Est-il besoin de rappeler que la perception sacerdotale qu’Abdoulaye Dieye a de la pratique politique l’affranchit de facto de verser dans des combines et des compromissions politiciennes de nature à semer et alimenter ce qu’un penseur nommait la confusion des repères. L’Électorat de Thies s’entend. En attendant que Déthié Diouf et des politiciens du même acabit soient jugés par le tribunal de l’histoire pour avoir vendu leur âme, il est très probable que ceux qu’il a rejoint aujourd’hui soient victimes de sa tortuosité majestueuse. Celui qui arrive à tromper une fois est traître pour toujours. Chassez le naturel il revient.
A y voir clair sans émotion aucune, le contre-exemple pour la vaillante jeunesse thiessoise qui a reussi la prouesse de manger à tous les râteliers n’a rien fait de mal. Si ce n’est d’ôter de son visage le masque de la traitrise et de l’opportunisme. En réponse à quelqu’un venu l’informer qu’une personne respectable a vendangé son honneur, un sage dignitaire mouride rétorqua qu’il n’en avait pas au point de le vendre. Concédons à Dethie Diouf et ses affidés de n’avoir donné que ce dont ils disposent.
Plus serein que jamais, Abdoulaye Dièye, lui-même, n’a pas le temps d’avancer des arguments de bonne foi face à un homme de mauvaise foi. Il est dans l’occupation du terrain politique, au sens noble du terme, pour réaliser son rêve et sa passion de mieux servir les thiessois. Quoiqu’il adviendra au soir du 23 janvier, la postérité retiendra qu’en un moment donné de son existence un fils émérite de la ville aux 2 gars s’est fait violence pour pour, au moins, apporter sa pierre à la construction d’une ville de Thies prospère et réconciliée avec elle-même malgré les tentatives machiavéliques et cyniques de déstabilisation morale dont il faisait l’objet. N’est-ce pas là une victoire à savourer avant la lettre.
FALY WILANE,
CITOYEN DE THIES, PRÉSIDENT DU MOUVEMENT « SÉNÉGAL SUNU YITE »