Fidèle à son engagement pour participer à la réussite du Plan Sénégal Emergent, dans une posture critique, positive et responsable, le Club Sénégal Emergent, a fait un tour d’horizon de l’actualité nationale. LE TER, UNE PEDAGOGIE DE L’EMERGENCE POUR LE PROGRESLes membres du Club se sont fortement réjoui du démarrage effectif du TER, un projet-phare du Président de la République Macky Sall.
L’inauguration du Train Express Régional (TER), le 27 décembre 2021, est « une aube nouvelle qui se lève », pour reprendre les mots du Président de la République. En effet, ce projet porté par une vision qui met le Sénégal sur la rampe d’une nation émergente, ouvre un immense boulevard dans le processus de résolution de la mobilité urbaine et interurbaine. La réalisation en court du BRT atteste d’une vision prospective entrant dans le cadre de la mise en place d’infrastructures de transports structurantes, de qualité et adaptées à nos besoins fondamentaux. La mise en rail du TER, grâce à des financements réalistes de la BID, de la BAD, de la France mais aussi de la participation substantielle du budget national (plus de 238 milliards de FCFA, soit le tiers de l’investissement total), est le fruit d’une vision qui projette le Sénégal comme leadership en Afrique subsaharienne en matière de transport de masse moderne et de dernière génération. Elle ouvre de nombreuses opportunités économiques, induit de grandes transformations sociales et irradie des plus-values dans beaucoup de secteurs d’activités créateurs d’emplois, en plus de ceux générés par le TER lui-même. La réalisation du TER est le résultat d’une vision claire adossée au courage et à la détermination du Président de la République, mais également à l’engagement patriotique de Sénégalaises et de Sénégalais qui ont contribué, en particulier des jeunes qui ont révélé leur potentiel et leur talent. Par leur expertise et par leurs efforts, ils ont transformé un rêve en réalité.
Le TER qui devra rallier bientôt l’AIDB puis Thiès et Mbour, est l’image même du chemin d’une émergence partagée et s’inscrit dans la série des seules batailles pour le progrès. Le Club Sénégal Emergent félicite le Président Macky Sall, lui exprime toute sa fierté et l’encourage dans la poursuite de ses projets et programmes qui participent à installer le pays dans le concert des grandes nations. Il appelle, à la suite du Chef de l’Etat, les Sénégalais à s’en approprier en faisant preuve de discipline et de responsabilité citoyenne à tous les niveaux pour préserver ce patrimoine national, cet outil de respiration économique, sociale et écologique pour le triangle Dakar-Thiès-Mbour. UN GEANT DIPLOMATIQUE CONFIRME ET UNE ECONOMIE EN RELANCE.
Le Club Sénégal Emergent constate, pour s’en féliciter, les bonnes performances diplomatiques et économiques de notre pays, en dépit des conséquences drastiques que la pandémie de la Covid-19 a engendrées à l’échelle mondiale. La désignation du Président de la République, Macky Sall, comme président en exercice de l’Union africaine, la deuxième fois pour le Sénégal, depuis la naissance de l’OUA, est une marque distinctive de la confiance accordée à notre pays.
Au plan international, l’organisation en terre sénégalaise du Sommet Chine-Afrique (avec le Sénégal qui assure la co-présidence du FOCAD avec la Chine) et celle du Forum Paix et Sécurité en Afrique, en sus du choix de notre pays comme première visite officielle en Afrique subsaharienne du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, témoignent du dynamisme de notre diplomatie et la confirmation du Sénégal comme géant diplomatique en Afrique et dans le monde.
Les performances économiques enregistrées par notre pays et saluées par de grands organismes internationaux, loin de toute complicité, viennent confirmer la bonne signature du Sénégal. Le FMI, évaluant les perspectives économiques régionales post-Covid, établit, en Afrique, que « le Sénégal fait partie des pays qui ont enregistré le plus important bond en termes de points puisque pour 2022, ce taux est prévu à 5,5%. Un dynamisme qui devrait se solder, selon le FMI, par un gain de 5,3 points, en deux ans seulement, pour le pays ».
La croissance économique devrait s’établir à plus de 13% en 2023. Par ailleurs, Dakar a amélioré son classement dans l’indice Mo Ibrahim sur la gouvernance en Afrique (Iiag). Une performance qui résulte des réformes du PREAC III de l’environnement des affaires et des droits de l’Homme. Ainsi sont positivement sanctionnés la « très bonne gestion de la pandémie du Covid 19 et les progrès visibles dans l’équité territoriale ».
Le Sénégal a gagné trois places au classement pour entrer dans le « cercle restreint » du Top 10 africain dans l’indice de la Fondation Mo Ibrahim. Le CSE, tout en saluant la gestion de la dette, exhorte le Gouvernement à plus de vigilance et de rigueur sur cette question.UNE DEMARCHE ANTICIPATIVE, TRANSPARENTE ET INCLUSIVE DANS LA GESTION DU PETROLE ET DU GAZConcernant la gestion de nos ressources naturelles, le CSE constate la démarche inédite initiée par le gouvernement en matière de politique d’anticipation dans la gestion du pétrole et du gaz.
A cet effet, la tenue du Conseil présidentiel, le mardi 21 décembre 2021, constitue une référence dans la perspective de l’adoption du projet de loi relatif à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation du pétrole et du gaz. Le Président de la République a pris la bonne mesure, dans la nouvelle étape d’émergence économique et sociale dans l’exploitation des hydrocarbures, tout en pensant à une prospérité partagée avec les générations actuelles et futures par la mise en place d’un Fonds intergénérationnel.
L’entrée du Sénégal dans le cercle des pays producteurs de pétrole et de gaz annonce un avenir radieux dans tous les secteurs du développement national. Pour ce faire, il s’agit de veiller à faire des investissements prioritaires pour lutter efficacement contre la pauvreté, pour promouvoir les secteurs de l’éducation et de la santé, la modernisation de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, la politique de maîtrise de l’eau, l’accès universel à l’électricité, les infrastructures et les services, dans la sécurité et la défense mais aussi dans la recherche innovante et le numérique.
Le CSE suggère, en outre, la mise en place de programmes pluriannuels en insistant sur les budgets-programmes tout en veillant à l’équité sociale et territoriale.
Le CSE magnifie la démarche transparente, participative et inclusive, symbolisée par la participation de plusieurs segments des forces vives de la Nation, l’opposition, la société civile et plusieurs organisations socio-économiques et culturelles. En cela, le Président de la République se conforme aux dispositions pertinentes de la Réforme constitutionnelle de 2016 qui consacre que « les ressources naturelles appartiennent au Peuple sénégalais ». LES VIOLENCES, UN FLEAU ; LA PAIX, UNE ASPIRATION POPULAIREA propos des violences, de différentes formes et natures, qui se font remarquer de plus en plus sur le champ politique mais aussi social, le CSE appelle à un questionnement plus profond sur leurs origines et leurs manifestations. Le constat est que les violences se propagent de la famille jusqu’à la rue, dans plusieurs sphères.
Le Club avait fait, en son temps, suite aux manifestations violentes de mars 2021, un diagnostic sans complaisance. Toutefois, il reste encore à interroger ce phénomène de violences, qui doit être une préoccupation nationale, non pas uniquement au niveau du Gouvernement mais à l’échelle de tous les segments de la société sénégalaise. La culture des valeurs de paix, de tolérance, de parenté doit être une aspiration nationale partagée dans un contexte où le mauvais usage des réseaux sociaux est devenu vecteur de violences et de dissémination de contre-valeurs. En rapport avec ce phénomène qui gangrène la société et menace son équilibre, le CSE lance un appel à tous les acteurs politiques engagés dans les prochaines élections locales afin qu’elles se déroulent dans la démocratie, la transparence et dans un climat apaisé. Que les acteurs politiques, dans une compétition saine, fassent preuve de retenue et de responsabilité !LA POURSUITE DU COMBAT SANS CONCESSION CONTRE LES DETOURNEMENTS DE DENIERS PUBLICS.
Le Club Sénégal Emergent se désole d’une actualité récente relative à l’éclatement d’une série de détournements de deniers publics et de cas de mal-gouvernance allégués à la Lonase, à la Poste, au Trésor et des trafics de passeports diplomatiques et visas.
Le CSE exige un traitement judiciaire rigoureux et diligent de ces dossiers afin que, le cas échéant, des sanctions exemplaires soient prises sans complicité ni complaisance.Pour les membres du Club, ces phénomènes méritent réflexion car ils questionnent aussi l’ensemble de la société sénégalaise, notamment ses rapports avec le bien commun, avec la facilité, le laxisme et la banalisation collective des passe-droits. Des réflexions et des pistes de solutions doivent être entamées et recherchées dans leurs aspects sociologiques, psychologiques et même ontologiques. Pour une plus grande efficacité et une efficience dans la lutte contre la corruption et les détournements de deniers publics, le CSE réitère sa proposition concernant la fusion de certains corps de contrôle de l’Etat (Cour des comptes, IGE) et pour l’avènement de Chambres régionales de la Cour des comptes.UNE PRIMATURE RATIONALISEEDans quelques jours, sera validée et effective la volonté du Président de la République de restaurer le poste de Premier ministre. Ce faisant, le Chef d’Etat indique que gouverner, c’est aussi adapter les principes aux réalités. Le CSE s’en était félicité après en avoir fait une demande expresse en son temps. En plus de ses lourdes et nombreuses charges au plan national, le Chef de l’Etat Macky Sall, élu pour exercer la présidence de l’Union africaine, aura à traiter et à négocier de grands et complexes dossiers, dans un contexte aux enjeux de développement et de sécurité essentiels pour la stabilité du continent.
Le Club Sénégal Emergent rappelle sa proposition pour la mise en place d’une Primature rationalisée dans son organisation, dans ses méthodes de travail, dans ses procédures, dans son fonctionnement et dans ses effectifs. Il suggère une Primature moins budgétivore composée d’une équipe légère, technique et efficace, dirigée par une femme ou un homme répondant au profil qui ne sera ni dans la dualité au sommet ni dans une politisation outrancière. Il s’agira aussi de restaurer un véritable et franc dialogue entre le Parlement et l’Exécutif et les citoyens.
Pour conclure, le Club Sénégal Emergent présente ses vœux les meilleurs à tout le Peuple sénégalais. Il souhaite que l’année 2022 soit une année de prospérité partagée, d’une démocratie encore plus affirmée dans une économie aux fondements plus robustes. Il souhaite aussi une participation victorieuse de nos Lions à la CAN 2022 au Cameroun. Le CSE prie pour le repos de l’âme de tous ceux qui ont été arrachés à l’affection de leurs familles et pour un prompt rétablissement aux malades.