Oui, que l’on nous permette donc de rugir, de pincer nos Koras, de frapper nos balafons ! Après avoir longtemps ouï, jusqu’à la surdité, les tambours de la mort, naguère annoncée du projet-phare du Sénégal
Emergent : la réalisation du TER portée par le Président de la République Macky Sall. L’essentiel a été dit sur les atouts immenses que le TER, en tant que transport rapide de masse, apportera en termes de mobilité urbaine, en tant qu’accélérateur économique et d’autres plus-values socio-économiques, touristiques et d’opportunités d’emplois en faveur de nombreux Sénégalais. Il reste que ce lundi 27 décembre 2021est une date. Plus qu’une date. C’est une odyssée fantastique. C’est « l’aube d’une ère nouvelle » pour taquiner les hégéliens. N’en déplaise à l’orchestre tropical, genre Mody’Blues, qui mélange Pop et Rock d’une furieuse tabula rasa.
Le TER a sifflé. Il a roulé sur les rails d’un magnifique chemin d’avenir. Qui l’eût cru ? Pas en tout cas une certaine opposition. Mais qui diantre a pu croire que certains opposants ne sont pas des terriens ? Quand même ! Sauf qu’ils avaient prédit, avec bien sûr les limites de leurs sombres analyses, leurs approximatives sciences, leurs prospectives biaisées par une obscure adversité, que le destin du projet du TER, c’était le cimetière des éléphants blancs. Ils avaient dressé leur corbillard.
Préparé leurs clous. Taillé le linceul pour enterrer d’avance le projet du TER du Président Macky Sall. Ils se sont trompés de terre. De terrain. De territoire. Leur funeste prévision, au lieu d’une raisonnable et raisonnée ambition patriotique en partage, leur secret désir de voir anéanti ce TER, de boucher par la bouche les rails de l’émergence, tombent aujourd’hui complètement à terre. Tout aujourd’hui sous terre. Enterré !Pendant des années, des opposants, à propos du TER, ont clapoté dans le déni pour nous annoncer un néant. Pour nous proposer rien d’autres, avec un populisme braillard, qu’un enfermement obstiné dans la cage des âges farouches mâtinés de misérabilisme improductif. L’absence est leur résidence. Tout rêve de progrès, un cauchemar.
Le négationnisme, leur pain quotidien. Le nihilisme, leurs « hosties noires ». On dit qu’Ousmane Sonko se serait autorisé l’audace de renier jusqu’à son nom, si le TER sifflait. Décidément, ça commence à devenir un opposant des bobos à qui il ne reste que des bobards. En permanence ! Certains opposants n’ont comme alternative attrayante et proposition comestible que la désespérante banalité du radicalisme outrancier. Les vespérales méthodes de revendications et de protestations. Hourra, les intermittents du spectacle ! Du projet du TER, il n’y a eu, au fond, côté d’une opposition imprudente et aveuglée par le criticisme, que des festivals de billevesées pessimistes.
Aujourd’hui, tous aux abris ! A la gare ! Les anti-TER…à terre ! Ce 27 décembre 2021 témoigne et illustre que le peuple n’a jamais vraiment validé les dérives verbales et verbeuses de certains opposants dit radicaux. Un peuple qu’il convoque pourtant à tort et à travers. Au nom duquel ils commettent outrages et font dans l’outrance.
Le populisme en bandoulière. Or, la popularité ne se gagne pas à grands coups de populisme. Même face à leurs campagnes aux effluves haineuses où l’envie obstrue et oblitère toute vision, tout raisonné raisonnement, le Président Macky Sall a gardé une posture haute, semblable à celle d’un Jean Jaurès ou d’un Léon Blum : la réponse par le respect et par la considération. Chez lui, jamais un écart de langage. Toujours par un silence olympien comme réponse au langage des démagogues et autres sycophantes. « LE REVE DESSINE LE CHEMIN, LA VOLONTE L’OUVRE… »A ces opposants, et même à tous les acteurs politiques qui fonctionnent sur le registre de la grossièreté et de la vulgarité en pensant combler leur déficit politique par une attirance flatteuse du côté du peuple, il faut réfléchir à ce que disait le psychanalyste Michel Schneider : « les humbles ne sont pas des bêtes et ne souhaitent pas de chefs qui leur ressemblent ». Ils aspirent tout simplement avoir des hommes politiques qui incarnent le leadership performant, les avant-gardistes qui les électrise et portent leurs aspirations et leurs rêves.
Il ne faut jamais l’oublier ; chez les Sénégalais, il y a encore et toujours un trésor de résilience, de bon sens et de courage. Parce qu’ils sont républicains. Ils sont dans une nation. Ils sont réfractaires aux nuisances sonores de politiciens et aux nuisibilités qui se réduisent à des adversités stériles. Même si les turbulences politiques sont inhérentes et même nécessaires à la vie de la démocratie ; ils sont jaloux de leurs prérogatives. Ils sont surtout intelligents. Ils écoutent bien, au-delà des clameurs assourdissantes. Ils savent parfaitement discerner les bonnes graines dans les paroles des ivraies dans les manipulations. Des opposants n’ont eu cesse de dire, de débiter à longueur d’ondes et d’images que Macky Sall n’a rien réalisé, rien réformé.
Et en même temps, ils passent leur temps d’oisiveté politique à vitupérer, râler, protester, pétitionner sur ses projets, ses programmes, ses réalisations. Cherchez donc les contradictions ! Alors là, on aimerait bien comprendre : ils sont myopes ou bien c’est nous qui sommes daltoniens ? Ils devraient aller d’urgence se faire consulter par des psychanalystes. As des mauvaises annonces ; piètres dans le jeu de carte. C’est leur façon de jouer au bridge…politicien. Ils ne savent pas que leur baratin numérique, leur « dégagisme » qui pavoise la toile deviennent de plus en plus insupportables pour les citoyens normaux. Allergiques à l’écrasante majorité des Sénégalais.
Ils inventeront d’autres acrobaties verbales pour se remettre de leur catastrophisme catapulté par la réalité d’un Ter aujourd’hui en marche. Du plombage, ils peuvent passer aisément au sauvetage. Plus ils se trompent, plus ils persisteront. Hélas, reconnaître ses erreurs suppose un courage. Un grand courage. Le Président Macky Sall donne une leçon de courage et d’ambition très haute pourtant à portée de notre si grand petit pays. Il a montré et démontré ce 27 décembre, comme le disait la poète et romancière Marie Guillon, que « le rêve dessine le chemin, la volonté l’ouvre, le cœur lui donne sa couleur ».
La réalisation du TER, en rêvant que le Sénégal entier soit désenclavé par les rails, fixe les horizons pour lesquels il faut se battre. Ils offrent un meilleur avenir que les petites querelles sans grands enjeux, les nouvelles furieuses stratégies intolérantes qui se voilent derrière une prétendue défense de la pureté de l’islam.
Le Sénégal, vieille terre de confréries fraternelles, de diversités religieuses et ethniques, a toujours conjugué le bon vivre-ensemble au temps et au mode de l’harmonie, de l’entente et de la considération réciproque. C’est aussi ce chemin que vient baliser le TER qui, au-delà des aspects économiques, siffle l’hymne d’une nécessaire transformation sociale et convie à la cohésion pour bâtir une Cité heureuse. Faire naître dans le cœur des générations présentes et futures, des ambitions qui enchantent le pays et des conquêtes de la modernité qui le placent parmi les grandes nations.