Le Train Express Régional (Ter) dont les travaux ont duré cinq (5) ans, sera enfin mis en circulation demain, lundi 27 décembre 2021, après plusieurs reports. A l’émission Grand jury du dimanche, de ce 26 décembre sur la Rfm, le Directeur général de la Société Nationale d’Exploitation du Patrimoine du Train Express Régional (SENTER-S.A), Abdou Ndéné Sall, a fait le point sur les différentes phases du Ter depuis le processus de contractualisation.
« Depuis les indépendances (1960), il n’y a aucun projet qui a été réalisé avec un apport de financement extérieur, avec un complément de fonds propre Etat qui n’est pas en hors taxe aux douanes. C’est la règlementation. Les bailleurs de fonds, ils ne te financent pas des taxes pour que vous le réutiliser dans votre budget », a; d’emblée, déclaré Abdou Ndéné Sall, répondant à ceux qui disent que le coût du Ter qui s’élève à 780 milliards de F Cfa hors taxe, est très cher.
Le Dg du Sen Ter de poursuivre, « Dans ces projets, il y a ce qu’on appelle le processus de validation des bailleurs de fonds. Quand on fait un appel d’offre, il faut respecter les critères techniques, on ouvre des offres financières et sur des offres financières, on a choisi les entreprises qui ont été moins tisanes ».
Concernant cet appel offre, a-t-il détaillé l’invité de l’émission Grand jury du dimanche, de ce 26 décembre sur la Rfm, « il y a 66 entreprises de renommée qui ont répondu, des entreprises qui ont des chiffres d’affaires deux fois supérieurs au budget du Sénégal, 11 nationalités différentes, un appel d’offre qui a été surveillé par trois bailleurs de fonds, le Sénégal ne pourrait que respecter la transparence dans ce cadre de marché ».
Comparé au TGV du Nigéria qui roule sur 137 kilomètres avec un coût de près de 552 milliards F Cfa, celui du Ter qui circule que sur 36 kilomètres (entre Dakar et Diamniadio), s’avère très coûtant. Une idée que ne partage pas le Dg de Sen Ter ».
Selon Abdou Ndéné Sall « Le Sénégal a plus de kilomètres parce que le TVG du Nigéria c’est sur une seule voie, je connais ce réseau du Nigéria, ce n’est pas la même chose. Nous (au Sénégal), avons trois voies de 36 kilomètres chacun, cela fait 108 kilomètres, plus l’ensemble des voies dévidements et des voies qui sont au niveau de la gare. Si on prend le nombre de kilomètres de rail, on a presque le même le nombre et on n’a pas le même système. Parce que eux, ils ont le système où il n’y a pas de ponts, pas beaucoup de passerelles, alors qu’ici, sur cette petite distance, nous avons 14 ponts, 36 passerelles pour améliorer la mobilité sociale de part et d’autres, avec l’électricité il faut aussi clôturer 36 kilomètres de mur», a-t-il conclu.