L’ une des victoires de l’homme sur les systèmes politiques totalitaristes, absolutistes, despotiques et oligarchiques, c’est avant tout le droit de vote. Il est un droit inaliénable, mais plus que celà, il est l’expression du plus haut degré de notre liberté, en ce sens que par le vote, je m’exprime, je m’affirme et je me mets, tout en m’y mettant à la conquête inlassable de l’épanouissement de mon être, de mon autre-être et de l’être-vivant.
Cette trilogie, moi, autrui et le vivant, constitue et participe indéchirablement, à la réalisation du TOUT épanouissement dont le vote est la condition première. En termes simples : voter est un acte d’engagement vis-à-vis de moi, des personnes avec lesquelles je partage la même société et les êtres vivants ( les animaux et les végétaux) qui composent notre monde.
Le champ conceptuel du « vote » est si immense, si riche et si ouvert qu’aucune analyse ne saurait l’épuiser. Évidemment, je néglige pas l’analyse juridico-politique, mais pour notre appartenance à la philosophie du vivant, nous préférons nous mettre en mouvement afin d’éviter tout stationnement ou tout fixisme de l’être du vote. Une fois que l’on a précisé tout cela, il nous faut aller, maintenant, à une analyse du pour-quoi faut-il voter pour l’épanouissement des populations.
Généralement, la règle du vote sous nos cieux est déterminée par l’argent.Ce que j’appelle le vote par procuration ou le vote indigne, on le sait tous, est à l’origine de la déstructuration de notre vie et de celle du vivant. Toute personne qui s ‘y adonne se déposséde et s’aliéne tout simplement. C’est pourquoi, nous devons nous en défaire pour une réappropriation de notre propre être et de notre environnement humain et naturel. Il faut rappeler que des candidats, pour la mairie, se propose de fournir aux populations des programmes familiers et pour la plupart inspirés de la logique des ONG : supprimer le chômage, construire des hôpitaux, développer l’entreprenariat, créer des emplois…. Nous retrouvons cette conception d’élaboration de programme politique chez les candidats les plus étroits d’esprits, les plus limités et les plus archaïques.C’est fort de ce constat, qu’il faut s’en éloigner pour amener les populations vers une vision vivante des choses.
Cependant, la démarche de Jammi Gox yi repose sur une vision à construire, à inventer devant se faire sur la base d’une prise de conscience de notre responsabilité par rapport à ce qui nous arrive et à ce que nous avons à faire pour que les choses changent. Notre vision est une vue lointaine de l’esprit sur ce qui doit advenir, sur ce qui porte en lui les germes du changement. Elle n’est pas un regard fixé sur un ordre pré-défini et pré-établi, mais un voir loin et un voir large.
Ces deux manières de voir, propre aux prospectivistes, sont constitutives de tout principe qui sous-tend la vision qu’incarne un homme politique comme Fadel Barro .
En toute évidence, cela qui vient d’être dit est ce qui caractérise la philosophie politique, la vision de Jámmi Gox Yi/ Kaolack. Voter sur la base d’une vision lointaine est, pour nous,
ce qu’il faut promouvoir pour l’épanouissement des populations.