Un article du Code de déontologie médicale du Sénégal, accorde aux femmes l’avortement thérapeutique si cette intervention est le seul moyen susceptible de sauvegarder la vie de la mère. Mais cette exception est accompagnée de procédures longues et coûteuses.
La législation du Sénégal sur l’avortement, fait partie des plus restrictives du monde. Une interruption volontaire de grossesse n’est autorisée qu’en cas de danger pour la vie de la mère. Un récent rapport de ligues des droits humains, africaines, témoigne des situations de détresse des femmes victimes de viol et d’inceste, qui ne peuvent avorter. Ces ONG demandent à ce que la loi soit assouplie.
L’Ong JAMRA pour sa part, propose l’installation d’un Comité consultatif sur les sciences de la vie et de la santé pour gérer les questions d’éthique et de santé de l’État.la journée mondiale de la mère a été célébrée hier mardi mais les Sénégalais restent toujours divisés par cette question.