La campagne électorale a commencé officiellement ce mercredi 22 septembre. Le premier tour du scrutin est prévu le 21 novembre prochain. C’est la première élection présidentielle depuis le mouvement social d’octobre 2019 contre les inégalités. Une élection qui a aussi lieu en pleine rédaction d’une nouvelle Constitution, qui devrait être terminée l’an prochain et remplacerait le texte actuel, hérité de la dictature du général Pinochet. Et pour lancer la course au palais de la Moneda, un premier débat entre les candidats était organisé à la télévision ce mercredi.
En plateau, presque tous les candidats sont présents : une démocrate chrétienne, un nostalgique de la dictature de Pinochet, un marxiste-léniniste et puis, les deux favoris du scrutin. D’une part, un ancien leader étudiant de gauche, et d’autre part, Sebastian Sichel, soutenu par la coalition de droite au pouvoir. Il dit vouloir dépasser les clivages politiques.
« D’abord, je voudrais que le président construise une grande coalition, pour parvenir à des accords transversaux, déclare Sebastian Sichel. Qu’il ne clame pas que Salvador Allende est le futur, et qu’il ne débatte pas non plus au sujet de Pinochet ou du gouvernement précédent. Pour que l’on cesse d’être polarisés et d’être paralysés. »