Le Président Thierno Lô leader du grand parti APD (l’Alliance pour la Paix et la démocratie) et de la grande coalition « Aldiana » est revenu lors de son intervention sur « FACE TO FACE » sur la Tfm ce dimanche 19 septembre 2021, sur la situation politique nationale entre autres problèmes auxquels les populations font face.
Devant la journaliste Aïssatou Diop Fall, le directeur de Sen’Ter parle du troisième mandat dont même ses alliés n’osent parler. Mr Lô nous explique que l’intérêt est d’abord de savoir qu’il y a deux pans concernant cette problématique, selon l’invité du jour, le premier pan est celui du droit. Tout Sénégalais a le droit d’aller déposer sa candidature et cela revient à l’institution le conseil constitutionnel reconnu par tous les Sénégalais comme l’instance de décision en matière de validation de candidature au Sénégal, de donner sa position et qui sera celle du droit et de la constitution.
Personne selon le chef de file de l’APD, n’a le droit d’interdire ou de monter la population contre une candidature d’un quelconque citoyen. Un sacré courage de parler de la plus grande crainte pour certains, qui peut amener un soulèvement populaire. L’autre pan est de dire selon lui toujours, que c’est de la politique tout simplement.
Beaucoup de personnes, en manque de confiance pour remporter des élections, s’agrippent à cette question pour en faire une porte de légitimité. L’opposition, selon lui, argumente une forfaiture en sachant bien que la parole de quiconque n’est valable sur cette question à part celle du conseil constitutionnel. C’est de la malhonnêteté intellectuelle dont font preuve certains acteurs politiques notamment membres de l’opposition, afin de pousser les jeunes et les populations à la révolte sur une question déjà réglée par nos lois et chartes. Si l’actuel Président doit être candidat ou pas ? Ce sera aux juges constitutionnels d’en décider. Vouloir le droit commence par donner crédit et confiance aux magistrats du conseil constitutionnel nous dit Mr Lô. Un allié du Président et du Benno Bokk Yakkar certes, mais un intellectuel honnête pour désavouer la nouvelle décentralisation. Une position prise depuis 2014, le Président Thierno Lô ose dire que l’Etat doit mettre les conditions réelles pour cette décentralisation et qui est d’appuyer et de déléguer les pouvoirs aux communes.
Sa certitude est que ce découpage est d’abord politique et que l’Etat central continu toujours à gérer ce qu’il appelle les gros villages (pour parler des petites communes en zone rurale). Le leader de la coalition « Aldiana » fustige le fait que des élus de l’hémicycle soient mêlés à des questions de trafic sur des passeports diplomatiques. Mais se veut claire devant la journaliste, il est incohérent de lier cet état de fait au Président de la République qui n’est mêlé ni de près ni de loin à ce problème.
Il rappelle, que ceux qui ont été pris en flagrant délit sur cette question de trafic sont connus de tout le monde. Les débats de notre opposition sont malheureusement basés que su la critique dans leur entièreté fustige l’ancien ministre. Aucun programme alternatif pour gérer le pays après le Président Macky Sall n’est aperçu nulle part.
Que des critiques seulement basées sur une démarche à caractère d’opposition. Il faut noter que le débat débute au niveau des populations locales, car chaque élection à son enjeu ajoute le Président de l’APD revenant sur une question liée aux élections locales. Les élites peuvent discuter des formes d’entente pour aller aux élections ensemble mais c’est aux acteurs locaux que reviennent les derniers mots pour choisir leurs maires et les équipes municipales destinées à réajuster leurs conditions de vie.Le leader de la coalition « Aldiana » exhorte l’Etat qui fait beaucoup d’efforts très louables, à revoir sa communication et éviter les effets d’annonce.
Au Président de la République et aux membres de Benno Bokk Yakkar, il demande de poser la question d’une troisième candidature de Macky Sall pour un deuxième mandat de 5 ans dès maintenant. Les Sénégalais sont respectables et dotés de raisons, s’ils sont bien sensibilisés et informés, ils ne seront pas acteurs de cette mascarade à dépeindre le Président de la république comme un éventuel forfaitaire. Le droit doit être dit et sera dit par nos libres et justes juges constitutionnels.Il termine par saluer l’ensemble des forces vives de la nation et appelle les jeunes à plus de responsabilité et d’engagement.