Amnesty International, à la suite du coup d’État qui a eu lieu en Guinée le 5 septembre 2021, a appelé les dirigeants du CNRD à protéger et à garantir les droits humains de l’ensemble de la population guinéenne, victime depuis des années de violations et de répression.
Les militaires du Comité national du rassemblement et du développement (CNRD) ont pris le pouvoir et ont arrêté le président Alpha Condé. Samira Daoud, directrice du programme Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, dans la déclaration, a en outre indiqué que de nombreux opposants politiques et manifestants ont été arrêtés avant et après l’élection présidentielle d’octobre 2020. Il faut que ceux qui sont détenus arbitrairement soient libérés.
« Il faut aussi que les instigateurs du coup d’État indiquent le fondement juridique de la détention du président Alpha Condé. Celui-ci doit être inculpé d’une infraction reconnue par la loi ou remis en liberté immédiatement. »