Le problème de la location est un véritable problème au Sénégal malgré les efforts de l’Etat. Dans la capitale sénégalaise, la grogne monte de plus en plus chez les citoyens désirant louer des maisons, des appartements ou même des chambres, faute à une discrimination au logement.
Trouver la plus petite chambre, studio ou un appartement est très difficile comme on le dit en wolof “Taaw bou goor leu“. Pointées du doigt, les agences immobilières refusent de porter le chapeau. Pour eux, certains Sénégalais sont les seuls responsables de cette situation, car ils causent souvent d’énormes problèmes aux bailleurs. Ils dénoncent que ces derniers sont sans scrupules et sans pitiés vis a vis des locataires. Aujourd’hui force est de constater avec amertume et désolation que nos concitoyens préfèrent louer leurs locaux aux étrangers qu’aux sénégalais. D’après eux les étrangers sont bons payeurs et s’occupent mieux du local.
Sous la pression conjuguée d’une très forte croissance démographique, de l’exode rural et de la présence dans un pays réputé pour sa stabilité politique de nombreuses organisations internationales, Dakar s’est hérissée de grues et les loyers se sont envolés. Il manque 150.000 logements rien qu‘à Dakar, selon le gouvernement.
En 2014, le Parlement sénégalais a adopté une loi pour alléger les charges des locataires les pauvres, premiers touchés par cette hausse des prix. Le texte mettait en place une réduction obligatoire de 29% des loyers inférieurs à 150.000 francs CFA (227 euros). Mais elle n’a pas été suivie de l’effet escompté.
Des Parcelles Assainies à Liberté VI en passant par Sacré Cœur, acquérir un logement à usage d’habitation à moindre coût relève de la gageure. il faudra débourser si c’est une chambre 25.000 à 30.000 FCFA, un studio à 100.000 et un appartement à 150.000 FCFA. Sans compter les deux ou trois mois d’avance exigés par l’agence ou le propriétaire de maison. Les inflations immobilières au Sénégal peuvent être régulées en impactant de manière fortes et systématiques sur le secteur, les acteurs, les politiques.