Le Maire de la Commune de Malicounda (dép.de Mbour) est-il un «intouchable» ? S’arroge-t-il le droit de porter dommage à d’humbles et paisibles citoyens sénégalais, impunément ? Sans aucune forme de procès ? Ces questions, nombreux sont ses administrés qui se les posent, aujourd’hui. Tant le nombre de victimes de M. Magatte Sène continue de prendre des proportions inquiétantes.
Tel un tsar sur ses terres, M.Sène morcelle l’assiette foncière de sa Commune et la brade à tout-va à de nouveaux négriers (des étrangers blancs) et/ou de personnes haut perchées.Ce qui provoque la colère d’une bonne partie des populations qui, gonflées à bloc, se sont vite levées pour dire stop à ces agissements qui leur ôte toute dignité.
Au niveau des villages traditionnels sérères de Pointe Sarène et Nianing , les populations victimes grondent. Elles se disent prêtes à défendre jusqu’au péril de leur vie leurs terres. Nos sources nous renseignent que le grand Saltigué sérère Koromack Faye est aussi dans le lot des «écorchés». Le Maire de Malicounda, de connivence avec certains membres du bureau municipal, ont tout simplement exproprié le célèbre voyant de ses terres en faveur de toubabs (étrangers) :
«Ce qui se passe dans cette Commune est vraiment grave.Magatte Sène n’épargne aucune parcelle de la localité. Sa gourmandise foncière est profondément insatiable. Prenons, par exemple, le Saltigué Koromack et sa famille qui logent dans cette même enseigne. Usant abusant de son pouvoir, le Maire Sène veut les exproprier en faveur d’étrangers.Koromack était en passe de mettre en valeur ces terres en employant des fils du terroir.Ces personnes venues d’ailleurs ne doivent pas être plus royalistes que nous, les vrais autochtones », dénonce un riverain du champ litigieux .
Interrogé pour prendre sa version, le Saltigué Koromack se veut laconique : «Ici, c’est les champs de nos parents. Je ne céderai pas d’un iota. Je dis non au néo-colonialisme. Les européens qui viennent nous envahir pour nous prendre nos terres ont des complices bien de chez nous. Pour des intérêts bassement matériels, ils sont prêts nous sacrifier. Ils ont des as de la magouille. Et ce vendredi, ils m’ont convoqué devant le tribunal départemental de Mbour au sujet de ce foncier. Jusqu’à l’extinction du soleil, je ne céderai pas.Nous allons faire face car nous crayons que nous sommes dans un État de droit».