Avant et après l’accession du Président Macky SALL au pouvoir, j’ai commencé à alerter très tôt depuis 2012 à travers des contributions sur les dérives et erreurs quant aux choix des priorités, sachant qu’au-delà de nos ressources très limitées, notre principale richesse, c’est d’avoir une population à 75% jeune et qui est hantéepar l’oisiveté et qui n’a comme activité que de prendre le thé du matin au soir sans parler de l’agressivité ambiante.
Vu ma rareté des postes à pourvoir sur le marché du travail ce qui est la cause principale de l’immigration clandestine. Dans le choix des priorités, l’urgence doit être de booster le secteur privé, qui par essence doit être le pourvoyeur d’emplois et non l’état dont le rôle principal doit être la régulation et la création des mécanismes qui permettront surtout au privé national de s’approprier le rôle de premier pourvoyeur d’emplois.
Malheureusement, tel n’a pas été le cas, par le fait des limites constatées dans les politiques mises en œuvre par l’État dès la survenue de la deuxième alternance 1). Sur le plan social, la diminution des denrées de première nécessité s’impose vu le faible revenu des populations qui par ces moments de précarité sont encore plus atteintes à cause de l’environnement international marqué par des fléaux de toutes sortes et (c’est le moment propice pour agir et activer les leviers qui permettront de diminuer drastiquement la souffrance de ces dernières 2).
Les ruptures nécessairesn’ont pas été faites au niveau de l’Etat central, parce qu’ayant maintenu le même système qu’il a hérité des régimes précédents, c’est-à-dire la non rationalisation de nos maigres ressources qui n’ont pas été réorientées dans les secteurs vitaux notamment, l’industrie et l’agriculture qui, par nature doivent être le socle de tout développement. Ainsi que la mauvaise gestion du secteur informel dont la base fiscale doit être élargie 3 )En ce qui concerne les infrastructures routières, maritimes et ferroviaires l’Etat devait faire dans la continuité et ne pas modifier les acquis: en créant des nouvelles routes à travers tout le pays pour achever le désenclavement et surtout tenir compte de notre niveau de développement. Nous avons surtout besoin de bonnes routes qui permettront de convoyer nos produits locaux qui présentement sont en train de pourrir faute de conservation, cela constitue notre lot quotidien. En ce qui concerne les autres secteurs, car comment peut-on admettre que notre production laitière soit déversée dans des marigots alors que nous importons du lait à hauteur de 40 milliards de francs CFA par an.
4)Sur le plan politique, le président de la république a le devoir d’appeler tous les acteurs autour d’une union sacrée notamment ses opposants les plus en vue; de Ousmane SONKO en passant par Khalifa SALL, Karim WADE, Thierno Alassana SALL, Bougane GUEYE DANY, Abdou MBAYE, Malick GAKOU, Cheikh Bamba DIEYE, Lamine DIALLO et Pape DIOP…Sur ce, Monsieur le président, je vous exhorte d’entamer la procédure légale auprès des institutions habilitées pour l’amnistie de Monsieur Khalifa SALL et Karim WADE comme j’ai eu à le dire dans ma contribution du 01 octobre 2020 réitérée le 2 mars 2021et déposée au bureau du courrier de la Présidence de la République. Concernant l’affaire Ousmane SONKO –ADJI SARR, je demande au Président de la République d’inviter les Sénégalais de ne plus communiquer sur cette affaire parce qu’elle est pendante devant la justice.
Vu l’ampleur des conséquences politiques, économiques et sociales qui en ont découlé. Mais vu surtout les pertes en vies humaines; notre économie cramée est déjà impactée par la COVID 19. En termes de pertes et profits, ni l’opposition ni le pouvoir ne sont sortis grandis de cette épreuve. Le leadership dont le Sénégal se prévaut et la préservation de notre salut nous astreignent à pérenniser dans les actes d’apaisement de toute forme. J’exhorte le secrétaire général de l’APR et président de la république a inviter tous les membres et sympathisants de son parti, de Macky 2012 et (Benno bock Yakar),s’ils veulent l’aider à réussir dans sa mission régalienne de descendre sur le terrain les samedis et dimanches, au niveau de leur base respective. Pour ce qui concerne les responsables locaux, ils doivent pérenniser une telle démarche et assister les Sénégalais qui sont en âge de voter et ne disposant pas de pièces d’identité et également de localiser ceux qui sont inscritset qui disposent de leurs cartes d’électeurs dans chaque quartier ou village sur les 14 régions du pays en vue de préparer les élections locales, législatives et présidentielles et les remporter largement. Ce qui est vraiment dans le domaine du possible. En vue de perpétuer le contrat de confiance et de fidélité qui nous lie au peuple sénégalais, j’invite le chef de l’état à élaborer un calendrier pour une tournée nationale d’explication et de remobilisation pour une action plus participative à la gestion du pays.