Le secrétaire général du syndicat national des travailleurs de l’élevage (SNTE), Monsieur Amadou Lamine Karé fait face à la presse ce weekend. Une occasion pour lui de de dénoncer la situation des travailleurs de l’élevage. Selon lui, ces derniers sont laissés en rade dans le système de rémunération de l’administration publique.
Les travailleurs du ministère de l’élevage sont les laissés pour contre du système de rémunération de l’administration publique. Ils sont fortement lésés contrairement aux travailleurs de la santé. Les écarts dans le traitement salarial de ces deux catégories d’agents d’une même administration sont énormes alors que rien ne justifie ces inégalités. Nous avons les mêmes formations sanitaires appartenons à la même hiérarchie et exerçons les mêmes responsabilités. Les travailleurs du ministère de la santé bénéficient de nombreux acquis en terme d’avantages » a déploré le secrétaire général du SNTE.
Pour Amadou Lamine Karé, les agents de l’élevage travaillent dans des conditions extrêmement difficiles. Nos postes vétérinaires ne sont pas fonctionnels et sont situés dans des zones déshéritées et très éloignées des centres urbains dépourvus de toutes commodités.
Le SNTE exige le bilan de la privatisation de la médecine vétérinaire et la fin de la discrimination faites aux agents techniques de l’élevage et ingénieurs. Les textes en vigueur depuis les années 90 méritent d’être révisés car ils accordent beaucoup d’avantages aux docteurs vétérinaires . Alors que ce sont les ATE et les ITE qui exécutent l’essentiel du mandat sanitaire au Sénégal.
Pour Monsieur Karé, il urge donc pour l’État d’augmenter considérablement le budget du ministère de l’élevage pour un meilleur fonctionnement des services de l’élevage et la mobilité du personnel essentiel à la mise en œuvre correcte des missions régaliennes.
Le secrétaire général adjoint de la Confédération Nationale des Travailleurs du Sénégal (CNTS) Lamine Fall a fustigé les disparités notées dans l’administration. Les différents acteurs de l’éducation, la santé, l’agriculture, la pêche, l’élevage sont discriminés.
D’ailleurs il rappelle que les centrales syndicales avaient déposé un mémorandum pour dire à l’État de faire une étude pour voir comment les corrigés. Cette étude a été commanditée et les résultats ont été partagés a