A l’instar des pays membres de l’UA, le Sénégal a célébré la journée de l’enfant Africain qui commémore le massacre des enfants de Soweto en Afrique du Sud le 16 juin 1976. A cet effet, le ministre de la justice et le ministre de la femme de la famille et de l’enfant ont organisé une journée de mobilisation sociale ce mardi à Dakar. Un plaidoyer a été porté pour pour que les droits des enfants soient préservés dans le monde.
L’Etat du Sénégal en collaboration avec le ministère de la justice et le ministère de la femme est en train de faire un excellent travail pour la protection des droits de l’enfant. Selon Mamadou Khadim Lo, secrétaire d’Etat chargé de la promotion des droits de l’homme et de la bonne gouvernance qui s’est prononcé au nom du ministre garde des sceaux lors de la célébration de la journée de l’enfant.
« Nous allons faire en sorte que ces droits soient préservés mais aussi que l’enfant soit épanoui. Le gouvernement à travers quelques lois à travers le ministère de la justice but notamment la loi sur la criminalisation de la pédophilie, fait en sorte que les droits de l’enfant soient une réalité. Ces dispositifs pour dissuader les violence faites aux enfants », rassure-t-il. Et de poursuivre : « Il y a un programme de modernisation de l’éducation pour s’occuper des problème des enfants et mettre en place un cadre juridique légale pour la promotion des enfants. Nous allons plaidé pour une augmentation des moyens ».
Il s’est aussi prononcé sur le code de l’enfant en soutenant que c’est une question sensible au Sénégal à cause de nos valeurs morales. « La perception des droits de l’enfant au Sénégal est différente des autres pays. Ce qui fait que dans la phase de l’élaboration il y a des discussions inclusives sociales. Le temps nécessaire sera donc pris pour trouver des consensus avec les acteurs »,a-t-il conclu.