Le directeur général du Conseil sénégalais des chargeurs (COSEC), Mamadou Ndione, a procédé jeudi, à Joal-Fadiouth, à la réception provisoire d’une aire de transformation de produits halieutiques moderne d’un coût de plus de 55O millions de francs CFA, a constaté l’APS et reprit par DirectActu.
Selon le DG du COSEC, cette infrastructure implantée sur le site de transformation avait connu des difficultés dans sa réalisation, notamment par rapport au foncier et aux mesures de restriction consécutives à l’apparition de la pandémie de Covid-19. Les travaux qui avaient démarré le 22 décembre 2018 avec la pose de la première pierre du chantier. Cette infrastructure dispose de fours améliorés communément appelés ‘’technique FAO-Thiaroye de transformation du poisson (FTT)’’, de zones de séchage, de stockage, d’emballage, de magasinage et d’étiquetage, au profit d’environ 5000 acteurs de transformatrices de poisson. Dans la réalisation de cette aire de transformation, le COSEC a aussi prévu une structure de prise en charge des enfants des femmes transformatrices. ‘’Il a fallu attendre 908 jours plus tard pour que cette aire puisse voir le jour’’, a expliqué M. Ndione, qui promet de faire visiter cette aire à la Délégation à l’entrepreneuriat rapide des femmes et des jeunes (DER/FJ), le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et l’Agence de développement et d’encadrement des petites et moyennes entreprises (ADEPME).
L’objectif, selon lui, c’est de pousser les femmes transformatrices vers l’émergence et l’efficience pour pouvoir, demain, aller dans le cycle de transformation. Il ne s’agit pas seulement, dit-il, que le produit sorte des fours pour être vendu, mais il s’agira également de les accompagner dans l’emballage, l’étiquetage et même dans l’exportation.
C’est avec le Chef de l’Etat que les sénégalais assistent à une ‘’révolution’’ qui permettra de tirer profit, le maximum possible, des 718 km de côte sénégalaise, a-t-il ajouté, appelant à la solidarité, à la cohésion et à la compréhension des politiques publiques. ‘’C’est avec lui qu’on parle d’aire de transformation moderne de produits halieutiques, de gilets de sauvetage et moteurs hors-bord subventionnés, de port moderne à l’image de ceux de Ndayane et de Bargny-Sendou, le dragage du fleuve Casamance qui a permis au COSEC et d’autres structures d’accompagner la filière anacarde’’, a fait valoir Ndione.