L’honorable député de la mouvance présidentielle Me Djibril Wade vient de rétablir la vérité des faits au sujet de sa supposée bagarre avec sa collègue sud-africaine, Pemmy Majodjlina. Dans un poste, le Président de la Commission des Lois, des Règlements et de Discipline du Parlement Panafricain clame à qui veut l’entendre que des personnes malintentionnées ont travesti le film des événements. Il persiste et signe : « Si c’était à recommencer, je vais le faire pour défendre mon pays le Sénégal et l’honneur du Mali ».
In texto :
« Je voulais juste corriger les députés d’Afrique du Sud et de Zimbabwé qui voulaient s’opposer à la candidature du député du Mali et des pays de l’Afrique de l’Ouest, notamment, le Sénégal. Ils versaient dans des injures et insultes et, même, des menaces de morts avec la complicité de l’administration et des policiers sud-africains .Ils avaient emporté les urnes et les bulletins de vote. Au moment où corrigeais la personne la plus insolente, une autre personne prenait son portable pour filmer. Je l’avais, sur ces entrefaites, poursuivie. Je lui avais envoyé un coup de pied au moment où la députée Madame Pemmy Majodjlina qui m’avait beaucoup aidé dans l’internationalisation de l’affaire Adji Sarr/ Ousmane Sonko s’interposait. Je ne l’ai jamais touchée. La presse sud-africaine a fait un montage relayé par une «certaine presse de renégats et de bouffons ».
Ils ont tenté, vainement, de porter atteinte à mon honneur et à ma dignité pour me mettre dans des postures humiliantes .En bon sénégalais, je lui ai présenté mes excuses, sans être obligé. Je redis bien que si c’était à recommencer je ferai la même chose.
Tous les immigrés africains, objet de tracasseries, d’actes de xénophobie, de violences, d’assassinats lâches, souvent brûlés vivants ont tous apprécié ma réaction, des africains et même sud africains. Ces députés sud -africains se souviendront longtemps des sénégalais qui avaient beaucoup fait pour eux du temps de l’Apartheid. Je suis d’autant plus fier que ce premier Juin fut l’anniversaire du jour de la première visite de Nelson Mandela. Je leur ai rappelé que le Président Senghor avait offert à Mandela son premier Passeport diplomatique sénégalais qui lui avait permis de voyager et beaucoup d’argent. Pour couronner le tout, je leur ai donné une copie de l’extrait du livre de Mamadou Ibra Kane traduit en anglais avec l’épisode des loyers que le Président Abdou Diouf avait payés pour Winnie et les enfants menacés d’expulsion. Des sud africains pleuraient en le lisant.»