Ce Mardi 18 mai, une quinzaine de dirigeants africains, des hauts responsables européens et représentants d’organisations internationales se réuniront à Paris pour réagir au « choc économique » causé par la Covid-19. L’Afrique avec sa croissance croissante, a connu sa première récession en 25 ans. Même si l’initiative est louable, le secrétaire général du Parti Justice Développement ( PJD) assène que les solutions sont » ici chez nous « .
» Un » new deal », une annulation partielle de la dette, des injections massives de liquidités, toute cette panoplie est salutaire amis elle ne sera pas la panacée qui va relancer les économies africaines qui ont des problèmes structurels profonds que sont l’industrialisation, le défaut d’échanges entre elles… » martèle- t-il avec conviction à l’entame de son propos
La meilleure stratégie pour relancer les économies africaines d’après-crise reste l’élaboration et la mise de solutions endogènes. » Il faut révolutionner toute l’Afrique, nos dirigeants doivent changer de mentalités et de comportements. L’ Afrique a besoin d’harmonie dans sa politique économique, elle doit exploiter ses ressources dans leur multitude et instaurer un marché endogène dynamique. Les solutions sont endogènes, il est tant d’offrir cette opportunité à notre jeune population même en sacrifiant certaines relations, douteuses qui freinent notre développement » pense Cheikh Ibrahima Diallo.
Rappelant que l’idée de ce « Sommet sur le financement des économies africaines » a germé à l’automne 2020, quand le Fonds monétaire international (FMI) a calculé que le continent risquait de se heurter à un déficit de financement de 290 milliards de dollars d’ici 2023, il a néanmoins mis en garde que : » cela ne suffira pas. » » Les dettes publiques explosent sur le continent, comme la pauvreté, en 2021, 39 millions d’Africains pourraient tomber dans l’extrême pauvreté, selon la Banque africaine de développement (BAD) » a-t-il argumenté.