Suite aux premiers contacts noués avec les rebelles du Fact par les chefs d’État du Niger et de la Mauritanie, membres du G5 Sahel, dans le cadre de la recherche d’un cessez-le-feu, après le décès d’Idriss Deby Itno, Mahamat Mahadi Ali, chef du FACT semble disposé au dialogue.
« Nous sommes d’accord pour un cessez-le-feu, pour une solution politique aux problèmes tchadiens, assure Mahamat Mahadi Ali, le leader de ce groupe armé. C’est notre souhait le plus ardent. Depuis cinq ans, nous avons toujours dit et répété que les problèmes du Tchad doivent être résolus autour d’une table ronde inclusive, mais nous nous sommes heurtés devant le refus catégorique du régime d’Idriss Déby ».
Ces propos émanent de Mahamat Mahadi Ali, chef du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) qui donne ainsi une chance au dialogue et à la paix dans ce pays du Sahel, après les obsèques d’Idriss Deby Itno, mortellement blessé lors d’un assaut contre les rebelles auquel il prenait part, lui-même.
Tout en acceptant le principe d’un dialogue, le Mouvement patriotique du salut (le MPS) du président défunt, met l’accent sur la nécessité pour « le Conseil militaire de transition de rester en place », aurait confié une source citée par RFI.
« Les contacts vont se poursuivre pour affiner les conditions de ce dialogue ». Car « les acteurs politiques tchadiens ont tous bien conscience que le dialogue est indispensable pour éviter de compromettre la sécurité du Tchad », indique-t-on.
Séna Akoda