Apprendre à se comprendre soi-même pour connaître Dieu
La jeunesse est un moment très tumultueux dans la vie de chaque homme, car c’est le moment où la personne est à la fleur de l’âge comme on dit, le moment où la personne est exposée à toutes sortes de tentations.
C’est aussi en cette période que l’homme devient de plus en plus prétentieux et impudent car croyant tout se permettre.
Cette période de la vie de l’homme est aussi la préférée de Satan pour détourner les jeunes du droit chemin. En effet, en cette période, l’individu se cherche encore, sa maturité est toujours en gestation, il a envie de découvrir de nouvelles choses, de tenter de nouvelles expériences, ce qui est un moment très propice pour Satan d’intervenir. Et rares sont les jeunes qui parviennent à déjouer les pièges que leur tend ce maudit démon.
Cette période est aussi une étape charnière dans la construction de la personnalité de l’individu. Raison pour laquelle la plupart des jeunes à cette période sont plus préoccupés par des questions identitaires, par exemple « Qui suis-je ? », et des questions existentielles, telles que « Quels sont mon rôle et ma mission sur Terre ? », « Que dois-je faire ? », etc..
Des questions auxquelles cet article ne pourrait répondre, mais où on livrera quelques conseils aux jeunes qui veulent construire leur personnalité dans le but d’être agréé par Dieu.
Se respecter soi-même
D’abord, pour les jeunes femmes, sachez que la valeur d’une femme réside dans sa chasteté et sa pudeur. Si elle veut se faire respecter par les hommes, elle devra commencer par se respecter elle-même, car c’est la façon dont elle se considère que les hommes la considèrent.
De plus, la beauté d’une femme ne lui servira à rien si les hommes ne la respectent pas, s’ils la considèrent comme un objet, si elle-même ne se respecte pas.
Voilà pourquoi il est très fréquent de voir une femme qui sur le plan esthétique n’est pas extraordinaire, mais que tous les hommes admirent grâce à la forte personnalité qu’elle incarne, pas une personnalité qui la pousse à défier les hommes mais une personnalité alimentée par une crainte à faire des choses qui déplaisent à Dieu.
Car la douceur d’une femme ne réside pas dans sa manière de se soumettre aux désirs de l’homme, mais dans l’adéquation de son comportement par rapport aux recommandations de Dieu.
Être capable de résister
Pour les hommes, sachez que la valeur de l’homme aussi se mesure devant l’obstacle, devant sa capacité à résister à ses pulsions, à ses désirs, à ses tendances.
Pour avoir une âme pure, il faut être capable de résister quand le corps demande, être capable de dire non. Certains hommes diront que c’est plus facile à dire qu’à faire ; ce qui est vrai, mais pas impossible.
Car, lorsqu’on révise l’histoire des prophètes, l’histoire des grands hommes, nous verrons qu’ils ont renoncé à beaucoup de choses avant de parvenir à leurs fins.
Si l’homme renonce à une chose par crainte de Dieu et dans l’espoir d’être récompensé par Lui, Dieu le récompensera par quelque chose de meilleure.
Devenir son élu-e en ne brûlant pas les étapes
Etre sur le droit chemin n’est pas une chose difficile parce que certains individus y sont à certains moments de leur vie ; en revanche, ce qui est difficile, c’est d’y rester. Cela est possible si, progressivement, l’homme et la femme se corrigent, se perfectionnent et se remettent sans cesse en question.
Cela dit, il ne faut jamais être trop sûr-e de soi et se dire tout le temps que le mal peut survenir à tout moment, même dans les moments où l’individu se sent le plus en confiance et en sécurité contre Satan.
Donc, il faut toujours rester sur ses gardes et se méfier toujours des tentations de ce bas monde. Il faut agir avec prudence et avec modération par rapport aux recommandations de Dieu, car l’expérience a montré que celui qui veut faire l’ange finit souvent par faire la bête.
Donc, allez-y lentement, mais aussi sûrement et fermement par rapport aux prescriptions divines. Ne brûlez pas les étapes, si vous voulez accéder à Dieu et devenir son élu-e : « Dieu veut pour vous la facilité, Il ne veut pas la difficulté pour vous » (s. 2, v. 185).