L’alliance pour la République (APR) et ses alliés de Benno Bokk Yaakar (BBY) perdent vraiment la côte. Leurs chances de remporter les prochaines élections locales ainsi que les législatives à venir restent vraiment réduites à néant. Le Président de la République Macky Sall a véritablement misé sur le mauvais cheval.
Ragaillardi par sa réélection dès le premier tour lors de l’élection présidentielle de 2019, le Chef de l’Etat Macky Sall s’est évertué à s’entourer de mauvais conseillers. Sa réélection a été le signal pour les faucons du Palais de la République de dicter leurs lois, jusqu’à orienter ses choix. Mauvais choix pour lui, ayant perdu le contrôle de la situation, Macky Sall, à la veille des élections locales, est sur le point d’être lâché par plusieurs maires qui roulent pourtant sous la bannière présidentielle.
Le Président de la République Macky Sall n’a fait que prêter ses oreilles aux faucons du Palais en premier lieu, Mahmout Saleh, grand comploteur devant l’Eternel, du fait de son passé trotskyste. L’ancien théoricien du « coup d’Etat debout » ensuite devenu « rampant » sous l’ancien pouvoir lors du règne de Me Abdoulaye Wade de « terrasser » Idrissa Seck alors Premier ministre, est resté toujours le personnage dangereux qu’il a été.
Ainsi après la victoire du Président de la République Macky Sall, le partage du gâteau qui s’en est suivi, voici venu le temps de la débandade, le temps de surveiller les arrières. C’est ainsi que selon des confidences, des dizaines de maires, plus du tout convaincus de la victoire de l’APR par la faute des faucons du Palais, et qui faisaient pourtant partie de leurs hommes de confiance, sont prêts à tourner le dos à la mouvance présidentielle.
Ces maires nous rapportent nos sources, ont même organisé une réunion confidentielle afin de prendre une décision importante pour leur carrière politique. Avec la perte de vitesse de l’APR et les locales prévues en février 2022, ces maires ont peur de ne pas se voir réélire sous la bannière APR avec le nouveau mode d’éligibilité du maire.
Avec les changements attendus dans le système électorale, lors des élections locales que la mouvance présidentielle prévoit d’organiser en février 2022, l’élection des maires se déroulera au suffrage direct. C’est le maire qui va être élu directement par le peuple. Voilà une donne dont tiennent compte les maires de l’APR ayant participé à la rencontre confidentielle, et qui ont peur de perdre leur poste en prenant le risque de rouler sous la couleur « marron-beige » qui n’a plus la cote.