Le bilan provisoire de deux attaques survenues la nuit dernière dans le nord de la Côte d’Ivoire fait état d’au moins six morts. Cinq personnes ont été tuées dans des combats entre Forces de défense et de sécurité et assaillants qualifiés de « terroristes » par l’état-major, à Kafolo. Un gendarme a été tué dans un accrochage distinct à plusieurs kilomètres à l’est de ce village.
L’attaque s’est produite entre minuit et une heure du matin dans la nuit de dimanche à lundi. Une soixantaine d’assaillants lourdement armés en provenance du Burkina ont attaqué les positions de l’armée à Kafolo. Les combats ont duré une heure.
Selon un bilan officiel provisoire, deux militaires ont été tués et quatre autres sont blessés. Trois assaillants sont morts. Des armes et du matériel ont été saisis. Des renforts des Forces de défense et de sécurité sont arrivés dès l’aube et une opération de ratissage a été enclenchée dans la zone.
Selon l’état-major ivoirien, une autre attaque a été signalée à Kolobougou, au nord-ouest du département de Téhini, également à proximité de la frontière burkinabé. Un poste de gendarmerie a été pris pour cible par un groupe non identifié. Un gendarme a été tué.
Pas de lien formel entre les deux attaques encore
Si les autorités confirment la nature jihadiste de l’attaque de Kafolo, elles ne font pas formellement le lien pour le moment avec celle de Kolobougou. Mais il pourrait s’agir des mêmes assaillants qui s’en serait pris à un poste de gendarmerie dans leur repli.
Dans la nuit du 10 au 11 juin dernier, une attaque jihadiste à Kafolo avait déjà fait 14 morts dans les rangs des Forces de défense et de sécurité. Elle n’avait pas été revendiquée mais attribuée à un groupe affilié à la Katiba malienne Macina.