En faisant une descente inopinée dans les chambres des étudiants de l’université, les agents du COUD ont eu de l’inspiration.
Trop d’inspiration même, puisqu’ils en ressortiront avec des armes blanches de tous gabarits capables de servir dans une bataille moyenne, composée en effet de machettes, de coutelas, de couteaux, et même de couteaux suisses pour soigner les détails.
Il ne manquait rien à l’arsenal. C’est comme si des étudiants se préparaient à une petite guérilla en prenant soin d’utiliser des armes banales sans donner l’impression d’en posséder.
Dénoncés par des camarades qui, en fait de compte, ont décidé de ne plus participer aux jeux.
Tout est possible par ces temps qui courent.
Sauf que deux questions reviennent inexorablement: comment se fait-il que toutes ces armes soient flambantes neuves comme si on venait de les acheter ?
Et comment ont-elles pu être transportées en catimini dans les chambres des étudiants ?
Voilà des questions auxquelles on attend encore des réponses.