Les violences notoires qui ont eu cours à l’université entre les étudiants membres du parti Pastef et ceux républicains de l’Apr, inquiètent au plus haut point, et les autorités académiques ont apporté leurs réponses en organisant des descentes musclées dans les chambres du campus universitaire, pour faire la main mise sur un arsenal d’armes blanches et d’autres objets contondants.
Une violence qui peut avoir des conséquences immédiates sur le devenir de la société et fait interroger. Interpellé sur leurs responsabilités, le porte-parole, Moustapha Sano, estime que tout ceci n’est qu’une manigance de plus de la part du gouvernement de Macky Sall.
“Le leader de Pastef, Ousmane Sonko est l’opposant le plus crédible actuellement dans ce pays et c’est la raison pour laquelle le gouvernement de Macky Sall lui cherche des poux pour détruire son image”, déclare le porte-parole des étudiants, membres du parti Pastef.
Ces étudiants sont convaincus que notre justice est instrumentalisée et sont prêts à y laisser leur vie pour défendre et protéger Ousmane Sonko, accusé de viol par la masseuse Adji Sarr. Réunis ce matin à l’Ucad, ils révèlent qu’après la visite triomphante du leader du Pastef, Ousmane Sonko, le maire de la ville de Guédiawaye, le maire de Guédiawaye, Aliou Sall est venu dans la soirée à l’Ucad. Et selon Moustapha Sano, s’est adressé aux étudiants affiliés à l’Apr pour leur demander de réagir.
Tout est parti de là, selon les étudiants de Pastef. Et les “Patriotes de l’Ucad” récusent toute implication dans cette affaire. “Nous ne sommes ni de loin ni de près liés à cette affaire. Les patriotes sont des citoyens responsables et nous rejetons toute forme de violence”, se rebiffent-ils.
Le principal incriminé, à savoir Aliou Sall, n’a pas tardé à réagir.
Joint au téléphone par le site Actu 221, il dément avec force, les allégations des camarades du Coordonnateur Moustapha Sano, et fait savoir qu’il n’est ni de près ni loin mêlé à cette affaire.
« C’est du grand n’importe quoi ! Je n’ai jamais été à l’Ucad, c’est un mensonge. Je n’ai pas à m’occuper de ces enfantillages. Qu’on me laisse tranquille parce que ça ne me concerne pas », martèle-t-il au bout du fil.
Le petit frère du Chef de l’Etat, Macky Sall exclut néanmoins toute procédure judiciaire contre ses accusateurs. « Je n’envisage rien du tout », a-t-il coupé court.