Le Bus Rapide Transit (BRT) a la volonté de désengorger les routes de Dakar qui étouffent et ralentissent l’économie à cause des embouteillages montres.
Cependant, l’érection d’un projet d’une telle envergure doit prendre en compte des mesures d’accompagnement pour parer aux dégâts collatéraux provoqués. Car, si on se fie au rapport de la Fédération internationale des ouvriers du transport (FITF), 10.000 emplois informels risquent de ne plus exister avec ce projet. En effet, dans un document intitulé : Bus à haut niveau de service (BRT) à Dakar : Rapport de l’enquête d’évaluation de l’impact sur la main d’œuvre 2020, « les travailleurs du secteur informel des transports publics » sont sous la menace.
« Les travailleurs des transports informels ont été anéantis par la pandémie. L’amélioration de l’inclusion, de la consultation et des filières d’emplois profiterait à des milliers de femmes et d’hommes en cette période de difficultés économiques sans précèdent. Le BRT pourrait être l’occasion de formaliser certains secteurs de l’économie des transports informels et d’éviter que certains des travailleurs les plus vulnérables de Dakar ne soient laissés pour compte », souligne le document parcouru le quotidien Le Témoin.