En plus des violences communautaires et ethniques, l’Ethiopie fait désormais face à la menace terroriste sur son territoire. Sur ce coup, la coopération entre agences de renseignement a permis d’éviter le pire.
L’Ethiopie a annoncé avoir arrêté 15 membres présumés d’un groupe terroriste qui planifiait des attaques contre l’ambassade des Emirats arabes unis (EAU) à Addis-Abeba.
L’information a été donnée le mercredi 3 février par le Service national de renseignement (NISS) qui a affirmé « suivre de près » la situation en collaboration avec la police fédérale et d’autres forces de sécurité.
« Des armes lourdes et des engins explosifs ainsi que divers documents ont été retrouvés chez des terroristes présumés qui étaient prêts à mener des attaques contre l’ambassade des Emirats arabes unis et la ville d’Addis-Abeba », indique le NISS.
Le renseignement éthiopien explique être parvenu à déjouer l’attaque terroriste préméditée à travers une surveillance rapprochée depuis novembre 2020, et en échangeant des informations avec d’autres agences de renseignement locales et étrangères, notamment européennes, asiatiques et africaines.
L’un des premiers résultats de cette collaboration fut l’arrestation d’un membre du groupe âgé de 35 ans, Ali Ahmed Ardaito, en Suède où il vivait. Il est présenté comme le chef de file et celui qui aurait financé le groupe terroriste.
Le NISS indique par ailleurs qu’un deuxième groupe secret se préparait également à une attaque terroriste similaire contre l’ambassade des EAU à Khartoum, au Soudan. Il ajoute qu’il travaille avec ses homologues soudanais pour démanteler le réseau et traquer les suspects.
Borgia Kobri