La question du financement des partis politiques est aujourd’hui agitée à la suite du communiqué du Ministre de l’intérieur Monsieur Antoine Félix DIOME. Cette question d’actualité doit être abordée avec responsabilité et objectivité.
L’urgence aujourd’hui n’est pas de jeter l’opprobre sur un Ministre de l’intérieur dont le seul tort est de soulever la question en rappelant les conditions de financements des partis politiques, mais de réfléchir sur l’assainissement des flux financiers dans l’espace politique sénégalais qui pour la plupart du temps proviennent de lobbies ou des sources de financements occultes.
« L’argent n’a pas d’odeur » avons l’habitude de dire, mais ce maxime s’accommode mal avec la bonne gouvernance, la démocratie et ne cadre pas du tout avec le financement des partis politiques.
Au-delà du tolet politique suscité çà et là, la problématique du financement des partis politiques soulève une question de souveraineté. En assainissant le financement des partis politiques, le Ministre de l’intérieur veille scrupuleusement sur la souveraineté de l’Etat dès l’instant qu’aucune force obscure ne puisse par des financements occultes tirer des ficèles.
Dans une démocratie moderne, le Ministre de l’intérieur serait félicité pour avoir soulevé la question dans l’unique dessein d’assainir, d’élucider la provenance de l’argent destiné à préparer l’élite politique dans la conquête du pouvoir.
Faisant une lecture lucide et appropriée du communiqué, Actions Républicaines pour un Mouvement vers l’Emergence, félicite et encourage le Ministre de l’intérieur Monsieur Antoine Félix DIOME dans son entreprise d’assainir les flux financiers dans l’espace politique sénégalais.
Alioune Badara GUEYE
Président ARME