Les sites d’orpaillage de Kédougou, dans l’extrême sud-est du Sénégal, sont de véritables « bombes ». En plus du grand banditisme et l’exploitation illicite de substance chimique, un autre phénomène s’est accentué dans cette zone. Il s’agit de la traite sexuelle.
Selon L’Observateur, des femmes et des filles, souvent mineures, sont victimes de ce trafic d’êtres humains. Elles sont achetées et vendues à des prix qui varient entre 1 et 2 millions F Cfa.
« Organisés en réseaux, les proxénètes et leurs complices, rétribués entre 1.200.000 et 1.500.000 F Cfa recrutent, en garde partie, dans les pays de la sous-région, comme la Guinée, le Nigéria, le Ghana et la Côte d’Ivoire », a raconté une source du journal.
Les recruteurs logent les filles dans des maisons prises en location par les proxénètes à raison de 450 000 F Cfa le mois.
« Chaque jour, après des passes interminables, chaque fille de joie verse 200 000 Fcfa », informe la même source.