La vente de gadgets au contenu alcoolique dénote d’une faille de l’Etat, de la Direction du Commerce intérieur plus précisément. C’est l’avis de Mame Matar GUEYE de l’ONG Jamra. Selon lui, il y a eu manquement dans la surveillance du marché.
«Il y a une question cruciale à se poser : pourquoi, depuis 2015, le marché est envahi par des produits dangereux particulièrement pour les enfants ? La question qu’on se pose est de savoir le rôle de la Direction du Commerce intérieur qui a une haute responsabilité concernant tout ce qui entre dans le marché intérieur. Pourquoi les autorités de la Direction du Commerce intérieur, à chaque fois que des alertes sont lancées, ont la fâcheuse habitude de commencer d’abord par des dénégations, avant de se rendre à l’évidence. C’est le cas en octobre avec les gadgets LGBT. Son directeur avait nié l’existence du produit sur le marché, avant d’interdire, par une note circulaire datée du 20 octobre 2020, toute commercialisation de celui-ci», charge Mame Matar GUEYE.
Poursuivant, ce membre de l’ONG Jamra qui trouve que les produits ne sont pas tombés du ciel, demande au ministère du Commerce de travailler avec les services de Douanes pour plus d’efficacité.