Diourbel, 17 juin 2025 – Les épreuves du Baccalauréat Technique ont officiellement démarré hier, lundi 16 juin, au Lycée Technique Cheikh Ahmadou Bamba de Diourbel. Sur place, le ministre de la Formation professionnelle et technique, également porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a effectué une visite de terrain saluée par tous les acteurs du système.
Accompagné des autorités administratives et académiques, le ministre a exprimé sa satisfaction face à ce qu’il qualifie d’« organisation très parfaite des épreuves ». Il a souligné que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises, et qu’à ce jour, aucun incident n’a été signalé.
Un Jury exemplaire
Le Jury 1210, installé au sein du lycée, polarise 317 candidats, issus des séries Sciences et Technologies de l’Économie et de Gestion (STEG), T1 et T2. Selon le président du jury, Professeur Pape Birame Gringue, la session se déroule dans le calme et la discipline.
« Nous avons 184 filles, soit un taux de féminisation de 58 %. La candidate la plus jeune a 16 ans (série T2), et le plus âgé 49 ans (série STEG). L’âge moyen est de 20 ans. »
Parmi les 317 candidats inscrits, 11 étaient absents, représentant 3 % du total, tous issus de la catégorie des candidats libres.
Une présence féminine en forte croissance
La série STEG totalise 210 candidats, dont 73 % de filles, représentant 66 % de l’ensemble des candidats. La série T1 compte 45 candidats (24 % de filles) et la série T2, 62 candidats (20 % du jury).
Cette montée en puissance de la présence féminine dans les filières techniques est saluée par le ministre :
« C’est le fruit d’une orientation claire du Président de la République, qui souhaite donner aux filles la place qu’elles méritent dans l’enseignement technique et la formation professionnelle. Un pays ne peut pas se développer en mettant de côté plus de la moitié de sa population. »
Un besoin urgent de rénovation
Malgré cette dynamique positive, le ministre a relevé des insuffisances au niveau des infrastructures du lycée, qu’il qualifie de vétustes :
« Le lycée a besoin d’un sérieux coup de rénovation. Nous allons entreprendre des travaux pour moderniser les infrastructures et équipements de tous les lycées techniques. »
Dans cette perspective, il a également annoncé le projet de construction de nouvelles universités techniques dans d’autres régions, à l’image de celle déjà opérationnelle à Tambacounda.
Conclusion : Cette session 2025 du Baccalauréat Technique, au-delà de la bonne organisation, marque un tournant symbolique pour l’éducation technique au Sénégal, avec une féminisation croissante et un engagement gouvernemental fort pour la modernisation des infrastructures et l’égalité des chances.