Les États-Unis ont immédiatement réagi après les frappes israéliennes contre l’Iran. L’état hébreu est passé à l’attaque alors que Donald Trump disait jeudi 12 juin qu’il préférait qu’Israël n’intervienne pas pour ne pas faire échouer les négociations en cours.
« Israël a agi de façon unilatérale et les États-Unis ne sont pas impliqués ». C’est ce qu’a fait savoir Marco Rubio dès les premières informations annonçant des frappes contre Téhéran. Le chef de la diplomatie américaine a ajouté qu’Israël avait fait savoir que cette opération était « nécessaire » pour la défense de l’État hébreu.
Sécuriser les Américains dans la région.
Il a également précisé que la priorité absolue de Washington était d’assurer la sécurité des troupes américaines présentes dans la région. « Soyons clairs, l’Iran ne doit pas prendre pour cibles les intérêts ou le personnel des États-Unis », a mis en garde Marco Rubio qui anticipe une probable riposte de Téhéran. Une mise en garde reprise par d’autres élus républicains. Le sénateur Lindsey Graham appelle à une réponse très forte de Washington si les intérêts américains sont touchés et menace de « détruire les installations pétrolières iraniennes ».
Réunion d’urgence
De son côté, Donald Trump a convoqué son cabinet pour une réunion d’urgence prévue ce vendredi 13 juin. Les frappes israéliennes interviennent alors qu’une nouvelle session de négociations entre Américains et Iraniens devait avoir lieu dimanche 15 juin à Oman. Jeudi, Donald Trump disait encore croire en la solution diplomatique : « L’Iran ne peut pas avoir la bombe nucléaire et nous espérons revenir à la table des négociations ».