Les tirs survenus mardi matin dans une école de Graz, dans le sud-est de l’Autriche, ont fait, outre les dix morts, 12 blessés, a indiqué mardi après-midi le ministre autrichien de l’Intérieur, Gerhard Karner lors d’une conférence de presse. Selon la Croix-Rouge, neuf d’entre eux sont grièvement atteints, dont deux entre la vie et la mort.
M. Karner a confirmé que l’auteur de l’attaque était un ancien élève de l’école âgé de 21 ans, autrichien et originaire de la région. Il s’est suicidé dans les toilettes de l’établissement juste après les faits, selon la police. D’après cette dernière, le jeune homme n’était pas connu des autorités. Il a ouvert le feu avec deux armes, qui, selon les premiers éléments, étaient légalement en sa possession. Son mobile n’est pas encore connu.
Selon la maire Elke Kahr, citée par l’agence de presse APA, le bilan à ce stade est de dix morts. Parmi les victimes, figurent des élèves et au moins un adulte dans cet établissement scolaire de niveau collège-lycée.
L’auteur présumé a agi seul d’après la police et le mobile est inconnu à ce stade. Il s’agirait d’un ancien élève du lycée, âgé de 22 ans, et il se serait donné la mort dans les toilettes, d’après les médias autrichiens.
Le chancelier Christian Stocker est attendu sur place avec le ministre de l’Intérieur et le pays annonce un deuil national de trois jours. « C’est un jour sombre, un excès de violence impensable« , a déclaré le chef du gouvernement devant la presse à Graz, ville du sud-est où a eu lieu le drame.
Loin des drames de ce genre qui secouent régulièrement les États-Unis et d’autres pays occidentaux, l’Autriche, un pays membre de l’UE de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix États les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).