Barthélémy Dias, ancien maire de Dakar, a officiellement lancé ce mercredi un nouveau mouvement politique : « SENEGAL BI NU BOKK », que l’on peut traduire par « Le Sénégal que nous avons en commun ». Ce projet marque sa rupture définitive avec Taxawu Sénégal, le mouvement de Khalifa Sall, et se veut une réponse audacieuse à l’immobilisme et à la division politique qui gangrènent, selon lui, le pays.
« Un mouvement né de la fatigue d’attendre. Un mouvement né du refus de courber l’échine face à l’échec », a-t-il lancé avec gravité devant la presse.
Ce nouveau cadre politique se veut inclusif, fédérateur et résolument tourné vers l’unité nationale. Loin des querelles partisanes, Dias veut rassembler autour d’un projet de société qui transcende les clivages idéologiques et sociaux.
Dans un discours symbolique, il a prononcé un véritable acte de « divorce » d’avec son ancienne famille politique. Il appelle désormais les Sénégalais à se mobiliser autour d’un Sénégal à reconstruire ensemble :
« Pas le Sénégal qu’on détourne. Pas le Sénégal qu’on voit à l’étranger. Pas le Sénégal qu’on divise par la peur, la haine et la vengeance. Pas le Sénégal qu’on habite seul, mais celui qu’on habite ensemble, qu’on relève ensemble, qu’on répare ensemble, qu’on construit ensemble. »
Avec « SENEGAL BI NU BOKK », Barthélémy Dias ne propose pas seulement un mouvement : il formule un serment, une vision, qu’il affirme porter « du fond du cœur ».
« Ce mouvement, ce n’est pas le mien : il est le vôtre », a-t-il conclu, exprimant sa volonté de bâtir une force citoyenne ancrée dans les valeurs de justice, de solidarité et de souveraineté populaire.