Une cérémonie solennelle s’est tenue à la Primature, marquant une étape décisive dans la transformation de la gouvernance économique du pays. Présidée par le Premier ministre, la rencontre a réuni plusieurs membres du gouvernement – les ministres des Finances, du Commerce, de l’Énergie, des Sports – ainsi que le Secrétaire général du Gouvernement. Les directeurs généraux de l’APIX, de la DGID, des Douanes, du BOCS et de l’ANSD y ont également pris part, témoignant de l’importance stratégique du projet.
Une réforme au cœur de la modernisation de l’État
Présentée avec clarté par El Hadj Ibrahima Diop, Conseiller spécial du Premier ministre, la réforme du Code général des Impôts s’inscrit dans une volonté affirmée de moderniser la fiscalité nationale. Elle repose sur quatre piliers : la simplification et la lisibilité du code, l’adaptation aux réalités économiques contemporaines, notamment celles de l’économie numérique, l’élargissement de l’assiette fiscale sans augmentation des taux, et l’harmonisation des différents textes fiscaux pour une meilleure cohérence.
Au-delà d’un simple toilettage juridique, cette réforme constitue un levier puissant pour renforcer la mobilisation des ressources internes, soutenir l’investissement privé, et favoriser l’émergence d’une économie plus équitable, résiliente et compétitive.
Une volonté politique forte
L’engagement politique derrière cette réforme est manifeste. En misant sur la transparence, la rationalisation et l’adaptation, le gouvernement entend bâtir une fiscalité du 21e siècle, en phase avec les enjeux de la croissance durable et de la justice sociale. Cette dynamique s’inscrit dans un agenda plus large de transformation de l’État, qui met la performance publique et l’efficacité économique au centre des priorités.