
Le député Thierno Alassane Sall a vivement critiqué, ce samedi 26 avril 2025, ce qu’il considère comme une dérive autoritaire du régime PASTEF en matière de liberté de la presse. Dans une déclaration publiée sur sa page X, le leader de la République des valeurs dénonce « une tentative de musellement de la presse » à la suite de la récente annonce du ministère de la Communication sur la fermeture des organes de presse jugés non conformes.
Selon le parlementaire, cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large d’atteinte aux libertés fondamentales : « L’entreprise de musèlement de la liberté d’expression et de presse initiée par le régime PASTEF doit être vigoureusement dénoncée et combattue pendant qu’il est encore temps. »
Thierno Alassane Sall rappelle que l’espoir suscité par l’arrivée au pouvoir du parti d’Ousmane Sonko était celui d’un renouveau démocratique, loin des pratiques de censure : « En choisissant le ‘projet politique’ de PASTEF, les Sénégalais et les Sénégalaises espéraient en finir définitivement avec les ‘petites politiques’ de menace et de privation de liberté. »
Il cite également plusieurs cas d’arrestations récentes de citoyens pour des opinions exprimées publiquement, évoquant les noms de Moustapha Diakhaté, Bah Diakhaté, Ardo Gning, Ameth Ndoye, Cheikh Thiam ou encore Abdou Nguer. Il s’inquiète, en parallèle, de ce qu’il considère comme un traitement de faveur accordé à certains médias proches du pouvoir, au détriment d’autres plus établis, qualifiés de « médias fantômes reconnus, pendant que d’autres sont mis sur une liste rouge. »
Le député appelle la société civile, les professionnels de l’information et les intellectuels à se mobiliser contre ce qu’il qualifie de politique liberticide. Il conclut : « Au lieu de s’atteler aux préoccupations du peuple, le régime PASTEF est préoccupé par son projet ‘d’effacer’ toute voix discordante. »