Après une année au pouvoir, Pastef continue d’exceller dans ce qui semble être sa seule véritable compétence : le populisme. Plutôt que de dresser un bilan sincère et objectif de sa gestion, marquée par d’énormes reculs à tous les niveaux, le parti et ses leaders préfèrent poursuivre leurs accusations, menaces et insultes. Ils masquent ainsi leur incompétence flagrante.
Il n’y a là rien de surprenant. À la tête du pays, nous retrouvons des responsables dont plusieurs ont été condamnés pour outrage à magistrat et autres actes d’irrespect envers les institutions.
Insultes contre le président Macky Sall, attaques contre l’administration, discours virulents à l’égard des ministres, des directeurs généraux et même des religieux…
La démarche de Pastef s’inscrit dans une logique qui semble nier les principes républicains. Pastef a montré son vrai visage : celui d’un parti davantage préoccupé par la confrontation que par la construction.
Alors que de nombreux citoyens attendaient un bilan sérieux et des réponses concrètes sur la gestion du pays, ils ont plutôt eu droit à un communiqué creux et à un débat stérile. Cette attitude confirme une fois de plus que Pastef n’a de leçons à donner à personne.
Au lieu de promouvoir des valeurs républicaines et de travailler au développement du pays, ses dirigeants, à commencer par son président Sonko, semblent s’enliser dans une posture contraire à l’intérêt national. Une année s’est écoulée, et les Sénégalais sont en droit de s’interroger : quand ce gouvernement commencera-t-il enfin à gouverner avec sérieux et responsabilité ?
Oumar OSYS Sow