Il y a dix ans, le 24 mars 2015, un tragique accident d’avion a marqué l’histoire de l’aviation mondiale. Le vol 4U9525 de la compagnie Germanwings, reliant Barcelone à Düsseldorf, s’est écrasé dans les Alpes françaises, causant la mort de 150 personnes. À 9h30, le commandant de bord quitte momentanément le cockpit.
Le copilote, Andreas Lubitz, âgé de 27 ans, en profite pour verrouiller la porte et prendre le contrôle de l’appareil. Il programme alors une descente rapide, faisant passer l’altitude sélectionnée de 38.000 pieds à 100 pieds.
Pendant dix minutes et 42 secondes, l’Airbus A320 descend inexorablement vers les montagnes, malgré les tentatives désespérées du commandant de bord pour regagner l’accès au cockpit. À 10h53, l’avion s’écrase contre le massif des Trois-Évêchés dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Les conclusions de l’enquête
L’analyse des boîtes noires, retrouvées sur le lieu du crash, a révélé que cet accident était en réalité un acte délibéré du copilote. Andreas Lubitz, qui souffrait de troubles psychiatriques et d’épisodes dépressifs, avait décidé de mettre fin à ses jours en entraînant avec lui tous les passagers et membres d’équipage.
Cette tragédie, qualifiée de « suicide homicide », a profondément choqué l’opinion publique et remis en question les procédures de sécurité dans l’aviation civile. Elle a également soulevé des interrogations sur le suivi médical des pilotes et la gestion des informations médicales sensibles par les compagnies aériennes.
Dix ans après, cette catastrophe reste gravée dans les mémoires comme l’un des accidents aériens les plus marquants de l’histoire récente, rappelant la fragilité de la vie et l’importance cruciale de la santé mentale dans des professions à haute responsabilité.