
Sophie Gueye est nommée ambassadrice officielle de Dakar 2026. Une activiste qui œuvre pour l’inclusion des enfants atteints de l’ichtyose congénitale à travers son association les Racines de l’Espoir. Sophie Gueye a créé une chaîne de solidarité qui lui a permis de construire de nombreuses écoles et mosquées dans des villages des 14 régions du Sénégal. Choisie par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse pour son travail remarquable en faveur de l’éducation et de l’inclusion, Sophie Gueye se dit heureuse de rejoindre l’aventure Dakar 2026. Cette passionnée de tennis et de football apprécie l’opportunité de défendre les causes qui lui tiennent à cœur à travers cette belle tribune que sont les Jeux Olympiques de la Jeunesse.
Qu’est-ce que cela représente pour vous d’avoir été choisie comme ambassadrice des jeux olympiques de la jeunesse Dakar 2026 ?
C’est un honneur et une fierté pour moi d’avoir été choisie comme ambassadrice pour les JOJ Dakar 2026. Je suis très touchée que le comité d’organisation des JOJ ait porté son choix sur ma personne et je suis d’autant plus heureuse qu’il y’a des valeurs communes que nous partageons.
A travers votre association « les racines de l’espoir », vous œuvrez beaucoup pour la prise en charge des couches vulnérables dont les enfants démunis, les Jeux Olympiques de la Jeunesse sont-ils aussi une tribune pour donner plus d’ampleur à certains de vos messages ?
Bien sûr ! Je considère les Jeux Olympiques de la Jeunesse comme la plus grande opportunité pour donner de l’ampleur à nos messages. Personnellement, je travaille avec des enfants qui souffrent d’une maladie rare qui s’appelle ichtyose congénitale. C’est une maladie peu connue et les personnes qui en souffrent sont isolées et victimes de stigmatisation. Aujourd’hui, nous voulons profiter des Jeux Olympiques de la Jeunesse pour lancer différents messages afin que ces enfants se sentent moins seuls car ils seront conviés à toutes les activités de préparation des JOJ. Ce sera une très belle occasion pour ces enfants de montrer au monde qu’on peut naître différent mais avoir les mêmes droits et bien s’intégrer dans la société. D’ailleurs c’est pour cela que je disais que nous partageons les mêmes valeurs car dans les Jeux Olympiques de la Jeunesse il y’a cet aspect inclusion qui représente beaucoup pour moi. Je sens que cette collaboration avec le COJOJ sera une très belle aventure.
Pour la 1ère fois de l’histoire, le continent africain à travers le Sénégal va organiser un événement olympique, selon vous, quelles seront les clés pour une belle réussite ?
N’oublions pas que l’Afrique est le berceau de l’humanité donc je dirais une très belle organisation sera la clé d’une belle réussite. Nous avons un défi à relever et nous devons réussir car nous sommes attendus par le reste du monde.
Regardez-vous les Jeux Olympiques, quel est votre rapport au sport ?
Oui comme tout le monde, je regarde les Jeux Olympiques même si je n’en garde pas des souvenirs précis. J’adore le sport en général. Je pratiquais du football quand j’étais beaucoup plus petite. En grandissant, je me suis davantage intéressée au tennis. Le football et le tennis sont mes deux sports préférés.
Quel est votre rêve ultime par rapport à tout ce travail de sensibilisation que vous menez ?
Mon rêve ultime est de voir beaucoup plus de centres d’accueil, d’écoles inclusives. Que les droits des enfants soient davantage respectés. Que nous puissions vivre dans un pays et dans un continent avec moins d’enfants qui souffrent. Je tiens à remercier toutes les équipes du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse. Ensemble, écrivons ensemble l’histoire des Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026. Dernière consigne : n’oubliez surtout pas de faire le bien autour de vous !

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