La nomination de Christina Tshisekedi, fille du président Félix Tshisekedi, au poste de secrétaire particulière du chef de l’État en République Démocratique du Congo (RDC) suscite de nombreuses réactions.
L’annonce a été faite dans la nuit du 7 au 8 mars 2025 par la porte-parole de la présidence sur la télévision nationale. Âgée de 20 ans, Christina Tshisekedi est actuellement étudiante en communication dans une prestigieuse université parisienne.
Pour ses détracteurs, cette nomination illustre un cas flagrant de népotisme, soulevant des doutes sur la compétence et l’expérience de la jeune femme. À l’inverse, ses proches et soutiens défendent son parcours académique et son engagement professionnel.
Bien que jeune, Christina Tshisekedi aurait déjà travaillé dans l’entourage présidentiel. Il y a deux ans, elle a effectué un stage académique au Palais de la Nation, où elle a intégré la cellule de communication présidentielle. Par la suite, elle a travaillé sous la supervision du ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, avant d’approfondir ses compétences dans un média basé à Kinshasa.
Son professionnalisme et sa discrétion lui auraient permis d’accompagner le chef de l’État dans plusieurs de ses déplacements officiels, en RDC comme à l’international.
Après l’annonce de sa nomination, Christina Tshisekedi a réagi sur X (ex-Twitter) en citant un passage biblique de l’Ecclésiaste :« Dans ce monde, il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose : il y a un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher les plantes. »
Elle a également exprimé sa reconnaissance envers son père et envers Dieu, affirmant : « À mon Dieu, maître des temps et des circonstances, soit toute la gloire. Ma profonde gratitude au président de la République pour la confiance qu’il m’accorde. »
Si la présidence défend un choix basé sur la compétence et la loyauté, cette nomination risque d’alimenter les critiques sur la gouvernance et le favoritisme au sein du pouvoir congolais.