
Le 8 mars, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, un événement marquant a eu lieu avec un échange interreligieux sur le thème « Femmes et Sociétés », animé par l’Ouztaz Assane Seck et l’Abbé Jean François Diouf. Cette rencontre s’est tenue sous l’égide de l’Amicale des Femmes de l’Institut de Prévoyance Sociale (IPRES) du Sénégal, dirigée par Mme Madani Tall. L’initiative a été l’occasion de lancer un appel à une plus grande solidarité entre les femmes, un message d’autant plus pertinent que nous vivons en pleine période de Ramadan pour les musulmans et de Carême pour les chrétiens.
Ces deux périodes religieuses viennent souligner l’importance de la solidarité, de l’entraide et du dialogue interreligieux, valeurs chères au Sénégal et portées haut par ses personnalités respectées. Mme Madani Tall a salué la forte présence des femmes à cet événement, rappelant que ces moments spirituels sont l’opportunité de renforcer la solidarité et de porter des messages d’espoir et de fraternité.
Le thème abordé lors de la conférence a permis de revenir sur les figures féminines emblématiques de l’Islam et du Christianisme. Ouztaz Assane Seck a évoqué des femmes de foi et de vertus, telles que Marie, mère du Prophète Jésus, à qui Allah a consacré une sourate dans le Coran. Il a également cité Saydatina Khadidja et Saydatina Aicha, les épouses du Prophète Mohamed (PSL), ainsi que Fatima, sa fille, et d’autres grandes figures féminines comme Sokhna Mame Diarra Bousso (mère de Cheikh Ahmadou Bamba) et Sokhna Fawade. Ces femmes illustrent l’importance de la femme dans les religions et dans l’histoire spirituelle de l’humanité.
La première de toutes ces figures est Saydatina Awa, l’épouse du Prophète Adam, qui incarne notre ancêtre commune, soulignant ainsi la place primordiale de la femme dans la société.
Les propos de l’Ouztaz rappellent que la femme, par son rôle crucial dans la société — celle qui enfante, éduque, et porte avec tendresse le futur — mérite non seulement du respect, mais aussi davantage de considération et d’égards. La femme est un pilier fondamental de la société.
Mamadou Racine Sy, président du Conseil d’Administration de l’IPRES, a également marqué les esprits en offrant deux billets pour les Lieux Saints de l’Islam aux femmes de l’IPRES et de la Caisse de Sécurité Sociale, institutions appelées à fusionner pour devenir l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS). Ce geste symbolique témoigne de l’engagement de l’IPRES en faveur des femmes et de la solidarité.
Enfin, Mamadou Racine Sy a exhorté l’assemblée à agir avec désintéressement et discrétion, tout en soulignant l’importance de purifier son cœur de mauvaises intentions. Il a rappelé que le monde dans lequel nous vivons est éphémère et que tout est à durée déterminée, invitant chacun à vivre dans la pureté et l’humilité.