Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, le Général Jean Baptiste Tine, a annoncé la mise en place prochaine de caméras portables sur les uniformes des policiers du Sénégal. Cette initiative technologique vise à améliorer la transparence des interactions entre les forces de l’ordre et les citoyens, tout en contribuant à la lutte contre la corruption.
Invité sur le plateau de l’émission Moment de vérité sur Walf TV, le ministre a mis en avant l’impact positif de cette technologie dans d’autres pays, où elle a considérablement réduit les cas de corruption dans les services de police et amélioré les relations avec la population. « Dans les pays où ces caméras sont utilisées, elles ont permis de résoudre efficacement les problèmes de corruption. Elles ont aussi renforcé la confiance entre la police et les citoyens, avec moins de plaintes, » a-t-il déclaré.
Le principe de cette initiative est simple : chaque policier en service public portera une caméra qui enregistrera en temps réel ses interactions avec les usagers de la route et autres citoyens. Ces enregistrements seront consultés par les autorités pour garantir une surveillance continue et une transparence des échanges.
« Les agents de police devront porter la caméra en permanence. Toutes leurs actions seront enregistrées. Le centre de commandement pourra suivre leur position en temps réel, écouter leurs échanges et observer leurs comportements. Cette mesure vise à protéger à la fois le policier et le citoyen, » a expliqué le Général Tine.
Le ministre a souligné que, bien que la corruption ait déjà diminué dans les services de police sénégalais, cette initiative marque un pas de plus dans la volonté du gouvernement de lutter contre ce fléau. « La corruption est un problème de société qui touche tous les secteurs. Nous devons nous mobiliser collectivement pour l’éradiquer. De notre côté, nous sommes déterminés à agir, » a-t-il conclu.
Cette avancée technologique représente un engagement du Sénégal en faveur de la promotion de l’éthique et de la transparence au sein de ses forces de l’ordre, dans l’espoir de renforcer la confiance des citoyens envers leurs institutions publiques.