La deuxième personnalité de l’état, El Malick Ndiaye a pris, hier, dimanche 19 janvier, l’engagement ferme de veiller à une prise en charge des préoccupations de la communauté sénégalaise basée en Côte d’ivoire.
Il a souligné, dans cette optique, que des réponses concrètes seront apportées avec une attention particulière pour le rapatriement des corps des Sénégalais décédés en terre ivoirienne. C’était lors d’une rencontre avec des autorités religieuses sénégalaises, en prélude à l’ouverture, ce lundi 20 janvier, de la première session parlementaire de la Côte d’ivoire, où il participe comme invité d’honneur.
Selon Oustaz Talla Faye, le secrétaire du collectif des imams sénégalais, ce dossier leur tient à cœur. « Nous sommes sortis satisfaits de cette rencontre. Nous avons abordé plusieurs points mais le principal concerne le rapatriement des dépouilles sénégalaises qui coûte cher. Il faut débourser au moins 4 millions de F cfa pour entreprendre les démarches nécessaires. Passé un certain nombre d’années, des corps peuvent être déterrés et enterrés dans des fosses communes comme stipulé par la loi en vigueur ici. Nous avons toujours sollicité une subvention de l’état, le président de l’Assemblée nationale nous a fourni une réponse positive, nous gardons espoir » a t –il indiqué.
Interpelé à l’issue de cette audience, le Père Sébastien Diémé, en mission en Côte d’ivoire depuis 2015, encourage, pour sa part, les nouvelles autorités à se maintenir dans cette dynamique. « Nous voulons d’un Sénégal qui préserve son identité, qui reste uni et pose des jalons pour un meilleur respect des principes religieux. Le président nous a également fait comprendre que l’Etat ne nous a pas oubliés, nous le remercions pour cette marque de considération. La rencontre a été fructueuse. Nous avons toujours voulu d’autorités qui soient proches et accessibles aux populations. Qu’elles continuent à visiter de temps en temps la diaspora. Nous sommes un et indivisible ».