Palmarin est calme et aucune tourmente n’y est notée. Les familles Ndiaye font l’objet de chantage foncier face auquel ils ont dit niet. Le maire impopulaire cherche des boucs émissaires pour justifier son échec.
L’article sur une supposée spoliation foncière à Palmarin, paru dans un quotidien de la place, a fait reagir les représentants des familles Ndiaye principaux concernés qui sont sortis de leur réserve pour apporter des précisions sur cette accusation. Ainsi ont-ils fait savoir : « qu’il n’y a aucune spoliation de qui que ce soit parce que Palmarin est très calme, comme d’habitude à part le vacarme persistant des motos et leurs randonnées qui indisposent non seulement la quiétude des habitants, mais également les proprietaires de réceptifs et leurs clients touristes ».
1- A titre d’exemple, comme le fait savoir cet employé d’un réceptif hôtelier, « il est arrivé qu’une cohorte de 13 clients d’un réceptif ayant réservé pour six (6) nuitées soit obligée d’annuler leur réservation après seulement deux (2) nuitées. Celà à cause du bruit insupportable des motos que le maire a mis en circulation du matin au soir sous les regards médusés et méprisants des habitants de Palmarin. D’ailleurs une bonne partie des habitants ne le sent même plus depuis qu’il est à la tête de la mairie et de n’avoir jusqu’ici initié aucun projet pour la ville encore moins faire un bilan depuis son arrivée ».
Au sujet de cette affaire, le Doyen Francois Ndiaye, ancien cadre de la société « Shell Sénégal », ancien président de la communauté rurale de Palmarin dit, « préférer garder le silence qui est une marque de sagesse et qu’une réplique ne l’honore point ».
Considéré comme l’un des pionniers dans l’hôtellerie, le transport et l’industrie de la pêche dans la region de Fatick, Doyen François estime, « que cela est peu conforme aux préceptes des paisibles palmarinois, qui méconnaissent rumeur et clameur parce que n’ayant pas d’équivalents dans leurs dialectes ».
Mais un de ses neveux de preciser, que, « toutes nos demandes administratives introduites ont été régulièrement instruites et validées par les services compétents de Fatick. Respectivement le Cadastre par lettre No 180 Cad-Fk du 28 octobre 2021 et par lettre No1461 du 15 novembre 2022 mais aussi au niveau des services de l’urbanisme par lettres No 628/DRUH DU 27 octobre 2021 et No 311 du 15 novembre 2022 avant que les différentes réunions de la CCOD, aient régulièrement validé les avis favorables des services régionaux ».
Juste pour dire, ajoute-t-il, « qu’aucun passe droit ne nous a été octroyé, sinon nous n’aurions pas perdu presque dix (10) années de procédure pour obtenir des titres et autorisations en matière domaniale ». Le neveu de se désoler même selon lui, « de l’arrogance insoutenable du maire Mame Singui aujourd’hui vomis par les jeunes, les femmes et même les vieux notables par ses postures puériles, peu dignes d’un maire dont la conviction unanimement partagée par tout Palmarin est, qu’il a voulu être maire uniquement pour disposer de terres sur les façades océaniques comme fluviales. Mais, il a été surpris et déçu de constater qu’une bonne partie de ces espaces avait déjà des occupants, avec des régularisations en cours».
C’est par la suite, révèle ce membre de la famille Ndiaye, que, «Mr le maire envoya des émissaires non résidents de Palmarin pour demander des terres aux familles Ndiaye qui ont refusé, ensuite pour acheter, mais ces même familles lui ont notifié une fin de non-recevoir. Tout comme ces émissaires ont eu aussi en son nom et pour son compte à demander à aider la famille pour vendre à ses amis. Là aussi refus categorique leur a été signifié, leurs terres n’étant ni à vendre ni à offrir car ayant la volonté, l’ambition et les moyens d’y ériger leurs propres projets hôteliers sur les uns et des projets d’équipements collectifs sur les autres (terrains omnisports et projets piscicoles) pour le bien de la communauté palmarinoise lasse de ne voir aucun projet du maire ».
Il s y ajoute, note un autre membre de la famille, que les terres pour lesquelles le maire de Palmarin accuse les familles Ndiaye d’appropriation illégale, ne sont pas des terres du domaine national. Mais des terres du domaine public maritime et fluvial jugées comme telles par le ministre chargé des domaines, la CCOD, ainsi que les services déconcentrés de Fatick. Et de ce fait, obéissent à des règles différentes de celles du domaine national, ignorées par le maire de la commune ».
Dans ce cadre, la famille Ndiaye a recherché et obtenu après une procédure de dix (10) années, toutes les autorisations prescrites par le code du domaine de l’Etat qui se répartissent comme suit: un procès-verbal de la CCOD donnant avis favorable à une autorisation d’occuper à titre précaire et révocable, des dépendances du domaine public, une autorisation d’occupation du domaine public du ministre des finances, un procès-verbal de la CCOD donnant avis favorable pour un déclassement de ces terrains du domaine public, un décret présidentiel incorporant ces terrains dans le domaine national en vue de leur immatriculation au nom de l’Etat, une inscription de ces assiettes au livre foncier de l’Etat dans Fatick, un titrage de ces assiettes au nom de l’Etat, un bail établi au nom du patriarche François Ndiaye, representant legal de toute la famille, un état des droits réels attestant que ces terrains ne sont grevés d’aucune charge et une quittance de paiement de droits».
Il rajoute, « que pour leur approbation, les demandes de déclassement de ces terrains sont accompagnées, chacune d’un projet de construction de maisons d’hôtes et de gîtes touristiques et autres projets d’utilité publique pour un total de 71 emplois permanents ».
A noter d’ailleurs, selon notre interlocuteur, « qu’en 2016, les dossiers au nom de François Ndiaye, représentant légal des familles Ndiaye, avaient atterri sur la table de son fils alors ministre Secrétaire général de la présidence pour approbation et déclassement par le Chef de l’Etat Macky Sall ».
Mais, ces dossiers, pourtant parfaitement legaux et conformes au regard des lois et règlements, souligne-t-il, « avaient été volontairement rejetés par Maxime Ndiaye pour éviter un conflit d’intérêt.Toute la famille s’en désola mais comprit en fin de compte le bel acte d’homme d’Etat qu’avait posé Maxime Ndiaye de ne pas instruire un dossier concernant sa propre famille. L’histoire aujourd’hui lui a donné raison. Ce n’est ainsi qu’après sa sortie du gouvernement en 2020, que le doyen François Ndiaye a, au nom de la famille, repris a zéro la procédure pour enfin obtenir un déclassement en 2022 ».
Pour dire donc ajoute toujours notre interlocuteur, « si son fils alors ministre secrétaire général à la présidence le voulait, je pense que ces dossiers legaux et conformes, auraient été validés depuis 2017 pendant qu’il était en fonction. Mais tel n’a pas été le cas ».
2- Concernant les familles palmarinoises dites spoliées à savoir: AMO BEY et SARR.
Voici la version d’un résident de Palmarin. Selon lui, « Amo Bey n’est ni sénégalais ni de Palmarin et n’y réside même pas. Mais, en réalité il n’a plus voix au chapitre pour avoir cédé par acte de cession du 04 janvier 2024 à un nommé Mr Saleh (une connaissance du maire) pour laquelle il a été victime d’une arnaque (vente et délibération) sur le domaine public fluvial (DPF). Ce même Saleh nanti d un acte de cession le 04 janvier, d’un terrain déjà immatriculé au nom de l’Etat, a déposa le même jour, auprès des services domaniaux de Fatick, une demande de régularisation pour bail cela sans être nanti de délibération même au cas où cette assiette serait du domaine national ».
Et, ajoute notre interlocuteur, « pour la supposée famille Sarr, qui en réalité ne se résume qu’à une seule et unique personne à savoir Sophie Mbissine Sarr, il faut dire que pour destruction de biens d’autrui et occupation illégale d’un terrain du DPM a déjà été condamnée par le TGI de Fatick et par la Cour d’Appel de Kaolack. Brièvement incarcérée à Fatick, elle n’a du son salut qu’après avoir dédommagé la famille Ndiaye. Donc, pour dire que Mr Saleh et Mme Sophie Sarr sont ainsi les chevaux de bataille du maire Singui qui, après avoir échoué à délibérer sur des terres immatriculées par l’Etat, échappant à toute compétence d’une collectivité territoriale, toutes les délibération sur les assiettes du DPM et du DPF ont toutes été rejetées par l’autorité chargée du contrôle de légalité ».
Et notre interlocuteur d’enfoncer le clou en soulignant, « qu’en réalité c’est le maire Singui Sarr qui est seule dans sa propre tourmente, parce que hanté par la lourde ombre de Maxime mais aussi et surtout par ses cuisants revers dans ses tentatives de délibérer sur des terres réputées être du domaine public naturel ».
Un vieux notable approché à l’entrée de Palmarin Ngalou de s’exclamer: « parmi nos registres de pudeur ici à Palmarin, celle (pudeur) du foncièr a toujours été fortement ancrée ici depuis des siècles. Nous n’avons jamais connu de clameur foncière qu’avec ce maire Singui Sarr, qui par sa juvénile insouciance, n’a fait que déflorer de vieux tabous, en desacralisant de nombreux dogmes fortement établis et ancrés en nous ».
Pour dire, qu’en définitive, il n’y a aucun problème foncier dans ce dossier, mais plutôt un problème purement politique puisque le doyen Ndiaye avait refusé a Mame Singui Sarr son soutien pendant les élections locales de 2022 c’est ça la vérité. Et il avait juré qu’une fois élu, il s’attachera à arracher aux famille Ndiaye toutes leurs terres et il a tenu parole. Sa seule promesse électorale mise en œuvre. Donc, après avoir été conscient de son impossibilité de s’accaparer lui même frauduleusement, les seules terres qui l’empêchent de dormir, Mame Singui ne trouva d’autres moyens que de vilipender Maxime Ndiaye qui ne dit pourtant que du bien sur lui en appelant les palmarinois à plus de patience et de tolérance à son endroit, pour donner plus d’écho à son projet de convaincre les autorités Étatiques que Palmarin devrait être mise dans le lot des collectivités ou tout processus foncier est suspendu.
Voilà les seules motivations peu honorables du maire Mame Singui qui, mu par une jalousie compréhensible, a préféré entacher la réputation de Palmarin, rare havre de paix juste pour assouvir son ego qu’il surdimensionne mais qui en réalité, n’aurait que la taille d’un petit grillon très bruyant, face à un troupeau paisible de rhinocéros ».
En définitive, ni François Ndiaye ni Maxime n’ont en réalité pas besoin de ces terres pour vivre. Leur vécu et leurs parcours ainsi que les grâces divines en sont suffisamment révélateurs.
Si François est porteur des titres c’est juste parce qu’il est aujourd’hui le patriarche, garant et représentant légitime des familles Ndiaye de Palmarin Facao.
D’ailleurs, Mr Maxime Ndiaye, contacté difficilement pour donner sa version des faits, a simplement fait remarquer que son statut ne s s’accommode point d’actualité de ce genre. Et les égards dus au premier magistrat de la commune de Palmarin lui interdisent de donner suite ou répliquer à des sous entendus et de souligner les rigueurs de son éducation peu conformes à l’entretien d’une rumeur ou d une clameur voulue publique.