La barbarie de certains humains a encore frappé. Dans la nuit du 1er janvier 2025, plusieurs hommes ont violé une jeune fille de 17 ans au Tchad, alors qu’elle revenait du festival Dari. La Ligue tchadienne des droits des femmes a donc décidé d’agir en organisant un sit-in non loin des lieux du festival.
Les femmes étaient nombreuses à sortir dans la rue pour manifester contre le viol collectif subi par une jeune femme de 17 ans. La Ligue tchadienne des droits des femmes (LTDF) s’est retrouvée ce samedi au rond-point en face du palais du 15-Janvier, là où se tient le festival Dari.
« Nous avons l’habitude de mener notre lutte sur les réseaux sociaux et on ne sait pas si le gouvernement a pris en compte ou pas. Mais là, c’en est de trop. Et aujourd’hui, nous nous sommes mobilisées pour nous rencontrer ici et puis continuer cette lutte sur le terrain. », confie Menody Romance, militante de la LTDF au micro de RFI.
« Nous sommes dans un pays de droit et la sécurité doit faire son travail. Le ministère de la Sécurité doit faire son travail. Mais pourquoi dire que la femme n’a pas le droit de venir se promener à une heure pareille ? Donc il faudrait que les autorités en charge de la sécurité prennent leurs dispositions. Il faudrait aussi que le ministère de la Femme aussi fasse un travail pour pouvoir protéger ces femmes. », assure quant à elle Menody Trésor, responsable des affaires juridiques de la LTDF. A noter que la victime de ce viol collectif bénéficie d’une prise en charge médicale et psychologique selon communiqué de la direction de la Promotion et de la Protection des droits des femmes.