Dans le cadre de ses récentes victoires contre l’État islamique au Sahel (EIS), l’armée malienne a arrêté Mahamad Ould Erkehile, connu sous le nom d’Abou Rakia, un cadre influent du groupe terroriste. Cette opération s’est déroulée le 3 janvier dans la zone d’Amasarakad, à 120 kilomètres de Bourem, dans la région de Gao.
Selon l’État-Major Général des Forces Armées Maliennes (FAMa), l’intervention a permis de neutraliser plusieurs combattants ennemis et de saisir du matériel militaire, y compris des composants d’engins explosifs improvisés. Recherché pour son rôle présumé dans de nombreuses exactions contre des civils dans les régions de Ménaka et Gao, Abou Rakia est notamment accusé d’avoir participé à l’attaque du village d’Inwelan en février 2018, où un Coran avait été incendié.
Cette arrestation s’inscrit dans une série d’actions offensives contre l’EIS. Notons qu’en mars 2022, après une série de massacres contre des populations touarègues dans la région de Ménaka, que l’EIS avait adopté son appellation actuelle, succédant à l’État islamique au Grand Sahara (EIGS).