« AUTEUR DE L’ARTICLE : Ibrahima NGOM/Damel »
Le gouvernement de la République du Sénégal annonce l’indemnisation des victimes des violences survenues entre 2021 et 2023. Cela comporte de nombreux militants de partis politiques et, notamment, ceux de la formation au pouvoir, en l’occurrence,le Pastef.
Ce qui inquiète certains citoyens et autres défenseurs des droits de l’homme qui y voient une nébuleuse et une flagrante incohérence. C’est le cas de la Plateforme « Nay Léer » dont le chef de file Babacar Mbaye Ngaraf Président du mouvement citoyen Alliance Sauver le Sénégal et Coordonnateur de la plateforme NAY LÉR . Il s’offusque foncièrement contre cet engagement pris par les nouveaux dirigeants: »
« Oui pour les victimes mais on pour les coupables »
Depuis un certain temps, il est fait état d’une indemnisation de militants politiques victimes (ou coupables,selon ) des violentes manifestations entre 2021 et 2023. Qui est victime ? Qui est coupable ? En l’absence de procès pour répondre à cette question La plate forme « NAY LÉR » s’insurge contre ce projet aux antipodes du «Jub-Jubal- Jubanti». Certes nous soutenons l’idée d’indemniser les victimes mais nous trouvons indécent que l’argent du contribuable soit utilisé pour contenter des militants engagés dans une lutte d’un parti politique (une association privée) pour conquérir le pouvoir, surtout,dans un contexte où des militaires invalides, aujourd’hui, pour avoir payé de leurs corps pour la défense de la Patrie, courent derrière leur dû et ce, depuis des années », se désole M.Mbaye qui juge la démarche inopportune: »
Cette démarche est d’autant plus dangereuse qu’elle viole le principe de l’égalité des citoyens. Qu’en est-il pour les sénégalais victimes des manifestations politiques qui ont précédé les élections de Léopold Sédar Senghor, d’Abdou Diouf, de Me Abdoulaye Wade, de Macky Sall ? Que faire pour ces jeunes patriotes érigés en bouclier (aux risque de leurs vies) pour La défense des biens et édifices publics? Cette démarche risque d’encourager et de précipiter même la transformation de nos partis politiques en mercenariat politique dont les acteurs, parce qu’ils seront indemnisés,une fois, le pouvoir conquis, ne s’interdiront aucun coup ».
Sur ce, la plateforme « NAY LÉR » attire l’attention et alerte la classe politique et la société civile sur les conséquences qui peuvent découler du triomphe de cette indemnisation.
Par ailleurs, la plateforme « NAY LÉR » exprime ses inquiétudes sur le silence qui entoure brusquement le dossier ONAS apparemment en route vers les tiroirs de l’oubli. Par cette même occasion, Babacar Mbaye Ngaraf et Cie invitent les députés du peuple à instituer une commission d’enquête parlementaire sur l’Affaire ASER afin d’éclairer la lanterne des sénégalais, situer les responsabilités et sauver ce noble projet d’électrifier mille six cent (1600) localités du pays.