L’armée nigérienne a annoncé mercredi la mort de six de ses soldats lors de deux attaques survenues entre lundi et mardi dans l’ouest du pays, attribuées à des groupes armés.
La première attaque s’est produite sur l’axe Gothèye-Samira, où deux patrouilles militaires ont été victimes d’une explosion causée par des engins artisanaux. L’explosion a détruit un véhicule et entraîné la mort de trois soldats, selon le rapport de l’armée.
La deuxième attaque a pris la forme d’une embuscade tendue mardi aux forces de défense et de sécurité (FDS), alors qu’elles regagnaient leur base à Goumki. Cette attaque a également coûté la vie à trois militaires, qualifiée de « lâche agression » par l’armée.
En réponse, les FDS ont mené des opérations qui ont permis de neutraliser un terroriste à Gountou Yéna (ouest), d’arrêter 12 suspects, de saisir deux véhicules, près de 100 kg de cannabis ainsi qu’une importante quantité de médicaments contrefaits, a précisé l’armée.