Le chef de l’État a quitté Dakar, samedi, pour se rendre à Abuja où il va prendre part dimanche à la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), annonce l’APS.
Le chef de l’Etat sénégalais est très attendu sur le dossier de l’Alliance des États du Sahel (AES) dans lequel il a été nommé envoyé spécial auprès des trois pays (Mali, Burkina Faso et Niger), qui forment cette confédération.
Dans un communiqué de la présidence sur le réseau social X, il est indiqué que « le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar samedi pour se rendre à Abuja, en République fédérale du Nigeria, afin de participer à la soixante-sixième session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO prévue dimanche ».
Il a été salué à son départ par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-Baptiste Tine.
Jeudi et vendredi, les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’organisation ouest africaine ont tenu une réunion dans la capitale nigériane, pour préparer l’agenda du sommet
Selon des sources médiatiques, les chefs d’État et de gouvernement aborderont des sujets tels que la bonne gouvernance, la lutte contre le terrorisme, qui constitue une des priorités de la Commission de la CEDEAO, l’intégration régionale, avec la question du retour du Burkina Faso, du Mali et du Niger, dans l’organisation communautaire.
Ces trois pays, qui avaient acté leur décision irrévocable de quitter la CEDEAO avant de mettre sur pied l’Alliance des Etats du Sahel, tiennent aussi ce samedi, un sommet de leur confédération.
Bassirou Diomaye Faye, avait été désigné, médiateur, par le président nigérian Bola Tinubu, président en exercice de la CEDEAO, lors du dernier sommet des chefs d’État, en juillet dernier. Le président Faye partage cette mission de médiation avec son homologue togolais Faure Gnassigbé. Les deux leaders ont pour missions de tenter de faire revenir les trois Etats de l’AES dans l’organisation sous-régionale.
Le président sénégalais est très attendu sur cette question, à moins de deux mois de la date butoir du 28 janvier 2025, échéance retenue par les textes au terme de laquelle le départ des pays de l’AES devrait être effectif.