La Confédération pour la Démocratie et le Socialisme (CDS) a tenu une réunion d’urgence pour évaluer les conséquences dévastatrices des récentes inondations dans les localités riveraines du fleuve Sénégal. Les fortes pluies de cette saison, combinées à une gestion inadéquate des alertes météorologiques, ont entraîné une montée dramatique des eaux, forçant l’ouverture des vannes du barrage de Manantali.
Cette décision, bien qu’urgente pour protéger les infrastructures, a provoqué le débordement du fleuve, inondant plus d’une vingtaine de villes et villages, et causant des pertes humaines tragiques ainsi que la destruction de récoltes et de logements. La CDS exprime sa profonde compassion pour les victimes et leurs familles.
Dans sa déclaration, la CDS souligne que cette catastrophe aurait pu être évitée ou du moins atténuée si le gouvernement avait pris au sérieux les alertes émises par l’ANACIM et l’Organisation pour la Mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Ces alertes, qui avaient anticipé la situation, n’ont pas été suivies d’actions adéquates.
Au lieu de coordonner une réponse efficace en cas d’urgence, les dirigeants semblent plus préoccupés par des débats politiques stériles sur les réseaux sociaux. La CDS dénonce ce manque de responsabilité et appelle les autorités à se concentrer sur les besoins urgents des populations touchées.
La Confédération appelle également à une mobilisation collective pour mettre en place une chaîne de solidarité nationale, essentielle pour soutenir les sinistrés. « Dans ces moments difficiles, chaque minute compte », affirme le Coordonnateur de la CDS.
Face à la gravité de la situation, la CDS insiste sur l’importance d’une réaction rapide et coordonnée pour apporter secours et soutien à ceux qui ont tout perdu. La solidarité nationale est plus que jamais cruciale pour surmonter cette tragédie.